On a mal dormi à cause des attaques de moustiques (potentiellement porteurs de maladies pas sympa). Au petit matin, les yeux encore tout collés, on retourne vers le centre-ville pour trouver un petit-dèj. En route on se fait accoster toute les minutes par des tuk-tuks qui veulent absolument nous emmener voir des « waterfall » (des cascades qui sont apparemment la seule attraction du coin).
Au loin on aperçoit un marchand avec des petits paniers tréssés, on se dit qu’il y a peut-être des trucs sympas à manger à l’intérieur. En s’approchant on aperçoit la « marchandise » et on change vite d’avis…
Pour info, ils sont vivants et à part leurs petit museau, ils ne peuvent rien bouger…
On préfère des bons sandwichs typique du Laos. C’est pas très cher et si on a le mal du pays on peut même en choisir un à la vache qui rit.
On part ensuit se promener sur la péninsule Est du centre-ville qui longe le Mekong.
On découvre une autre facette de Luang Prabang, plus calme, sans touristes. Les enfants jouent dans les ruelles, les locaux préparent des offrandes, les petits moines sont studieux dans les temples…
On trouve un peu partout des restes de la présence française. Il y a des bâtiments coloniaux mais surtout beaucoup de panneaux bilingue donc la traduction laisse à désirer.
Ici, pratiquement tous les panneaux d’information ou enseignes sont sponsorisés et affichent une marque de bière.
En descendant sur les rives du Mekong on se fait accoster par des pêcheurs qui nous proposent des nous emmener sur l’autre rive pour quelques kips. Ils nous sourient avec bienveillance et nous observent avec curiosité. Ils doivent se demander ce qu’on fait ici…On aurait bien tenté l’aventure mais on est parti sans eau ni nourriture, ça sera pour une autre fois.
Le sable doré brille avec le soleil, comme si il y avait des paillettes d’or. On observe des petits moines partir vers un temple situé sur l’autre rive puis on va chercher un endroit où manger.
On part ensuite se promener se perdre à l’Ouest de la ville. Le coin est encore plus calme. Les grosses routes goudronnées laissent place à des chemins de terre, il y a beaucoup de marchés locaux (bien différents que ceux qu’on trouve au centre-ville), les gens font tranquillement leurs vies dans leurs coin, en famille, en jouant aux cartes, regardant les scooters passer, ou en préparant le plat du soir en allant tuer un des poulets qui trainent sur les chemins. Certaines zones éloignées ne sont même pas déminées et sont interdite d’accès.
En fin de journée, après avoir vu quelques temples, on décide d’aller voir le couché de soleil sur le Mekong. En passant par des chemins de terre, des ruelles pleines de maisons en bois et des cultures de thé on arrive sur un point de vue qui nous laisse sans voix. Le temps semble s’être arrêté…
Le plus dur à été de partir de ce petit coin paradisiaque. On est rentré dans l’obscurité, parcourant les quelques kilomètres qui nous séparaient de notre guest-house. Pour manger, direction le marché du centre-ville qui propose des assiettes à 10.000kip (0,9€) qu’on peut remplir à notre guise avec tous les plats présents sur les étales : légumes, viandes, noodles, riz, beignets, le choix est vaste… Le but du jeu est de choisir les plats qui ne nous donnerons pas (trop) la diarrhée! Il faut aussi aimer être enfumé vu que cette partie du marché est couverte et que les vendeurs y font des barbecues toute la soirée. Oh yeah !
Oh les pauvres tit cochon
Les sandwichs ils sont à quoi ?
Sinon toujours aussi belles vos photos !
Tout… Crudités, viandes, sauce, fruits, nutella, miel… (mais pas tout en même temps non plus)
Pauvres petits cochons
Rah les pauvres cochons :/