Notre dernière soirée de wwoofing est bercée par le chant des kiwis. Ils nous réveillent en pleine nuit avec leurs petits cris si particulier. On les entend chanter pour appeler leurs copains et délimiter leur territoire. S’en est trop ! On choppe nos bonnets, nos manteaux et nos lampes frontales et on part à la recherche de l’oiseau emblématique de Nouvelle-Zélande. Les étoiles nous servent de veilleuses pendant qu’on marche à travers des sentiers perdus dans le bush.

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On revient bredouille, même si on entendu pas mal de kiwis chanter à quelques mètres de nous. On est quand même dans une kiwi zone et ce n’est pas toujours le cas en Nouvelle-Zélande !

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Le lendemain, on dit au-revoir à notre hôte, Martin. Il nous avoue qu’en 25 ans de vie dans une forêt peuplée de kiwis, il n’a réussi à en voir qu’une seule fois. Ces petits oiseaux sont peureux et courent vite !

 

On reprend la route vers le Sud de la péninsule. Arrêt obligé sur la baie de Taiura où on profite du soleil et du paysage pour manger entourés par les mouettes.

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Mais on ne traîne pas car on veut aller explorer les Broken Hills, collines verdoyantes où les chercheurs d’or ont eu du fil à retorde depuis la fin du 19ème siècle. Aujourd’hui presque à l’abandon, la zone garde des vestiges de son époque minière.

On espère y trouver un magot qu’un ancêtre aurait oublié…

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A première vue il n’y a pas d’or. Juste quelques plantes rigolotes et des ruines éparpillées.

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Mais en regardant de plus près, quelques zones restent exploitées par les miniers. Les entrées sont cadenassées, des casques de chantiers en plastique y sont posés. Si on fouille un peu la zone, on pourra peut-être trouver une pépite !

gold_mine.jpgSeth et Lise, chercheurs d'or et de kiwis.

Après quelques minutes de recherche, on laisse tomber et on se contente du paysage. Un cycliste rencontré sur le chemin nous explique qu’il y a d’autres mines à quelques kilomètres de là sur des sentiers de randonnées. Après avoir examiné un plan du coin, on voit que ce sont des sentiers qui demandent 7/8 heures de marche où il faut passer dans des longs tunnels. C’est déjà la fin de l’après-midi, tant pis pour nos carrières de chercheurs d’or, on reprend la route ! C’est pas aujourd’hui qu’on va arrêter de bouffer des noodles.

Direction Onemana où on espère pouvoir pêcher notre dîner avant d’y passer la nuit. On arrive dans une ville parfaite : le gazon est tondu avec précision, toutes les maisons brillent comme des sous neufs, les arbres sont bien taillés, les voitures bien garées, la plage bien colorée… Tout est propre et bien rangé, il est donc interdit de camper où que ce soit dans la ville. On laisse tomber nos plans poissons/dodo au bord de l’eau…

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On trouvera une petite aire d’autoroute au Sud de la péninsule à deux pas d’une ferme à cochons pour passer une nouvelle nuit sous les étoiles.