À 3km du centre de Katmandou se trouve Swayambhunath, un complexe religieux qui trône sur une des collines de la vallée. On l’appelle aussi « temple des singes », parce qu’on y trouve… des singes !
Arrivés au pied de la colline, on ressent déjà l’atmosphère sacrée du lieu. Des fidèles allument de petites bougies. Des singes font de la gymnastique entre les tombes bouddhistes qui entourent l’escalier qui mène au sommet.
En escaladant les marches on se fait alpaguer de partout. Bah oui, avec nos faces de blancs, on passe pour des pigeons clients parfaits pour les vendeurs ambulants. La montée n’est pas des plus agréables, au milieu des ordures odorantes, de singes trop curieux et des drapeaux de prières qui jonchent le sol. 365 marches plus tard (oui, on a compté) on aperçoit le Stūpa de Swayambhunath.
Avant de pouvoir l’approcher de plus près, il a fallut passer à la caisse. L’entrée est gratuite pour les népalais, mais coûte 200 roupies (1,6€) pour les étrangers.
L’ASTUCE DU JOUR Si vous ne souhaitez pas payer l’entrée, il suffit de passer par le monastère à l’arrière de la colline et de descendre jusqu’aux temples. |
Tout autour de Swayambhunath, on voit la pollution Katmandou à perte de vue.
Le Stūpa principal est grandiose. Et pour cause, c’est un des plus anciens site religieux du Népal ! Il aurait plus de 2000 ans. À notre arrivée un fidèle trace des courbes jaunes sur le toit avec une peinture à base de safran pour symboliser le lotus bouddhiste.
Le site est très fréquenté, aussi bien par des fidèles que par des chiens errants et des singes qui se régalent avec les offrandes. Ok ils sont super mignons, mais gare à ne pas trop les approcher… La rage est encore très répandue dans la région.
Il faut faire le tour du Stūpa dans le sens des aiguilles d’une montre en signe de respect et de soumission. Les fidèles font tourner les rouleaux à prières, brûlent de l’encens, posent de nombreuses offrandes et font des rituels qui nous échappent.
Visiter Swayambhunath est une vraie expérience sensorielle. Tous nos sens sont sollicités. La vue avec les drapeaux de couleurs et les magnifiques éléments architecturaux, l’odorat avec l’encens et les diverses épices, l’ouïe avec les prières, les cris de singes et les chants de moines, le goût avec la poussière ambiante soulevée par le vol des pigeons et le toucher avec les cloches, rouleaux à prières et divers éléments qui invitent à la découverte.
Le Stūpa est entouré de boutiques en tout genre, le lieu est sacré mais le touriste reste roi. Des chants bouddhistes envoûtants (écoutez en cliquant) tournent en boucle sur les radios.
En s’éloignant du Stūpa principal on tombe sur de nombreux autre lieux sacrés : cimetières de moines, petits temples isolés, monastères…
Au Nord Ouest de Swayambhunath on retrouve les singes sacrés. Ils sont sacrés à cause d’une légende bouddhiste rigolote :
Manjushri, le Bodhisattva de la sagesse vivait sur la colline. Il était censé avoir les cheveux courts, mais il a décidé de les laisser pousser (bah oui, c’était un rebelle). Manque de pot, il a choppé des poux. Les poux se seraient ensuite transformé en singes.
Les singes sont tellement sacrés que les bouddhistes leur ont construit une piscine !
Bien que sacrés, les singes de nature chapardeur ne sont pas forcement appréciés par les locaux. On a pu voir un ouvrier sur les lieux chasser violemment un singe trop curieux à coup de bâton.
Non loin de là, on trouve une fontaine à vœux. Il faut acheter des petites pièces de 1 roupie pour les jeter dans un pot de cuivre. La tache est ardue ! La plupart des gens qu’on a observé ne réussissaient par à remplir le « pot à vœux ».
On a passé le reste de la journée à errer dans ce lieu sacré pour essayer de s’imprégner un peu de son atmosphère si particulière.
Namaste! ^^
A propos des singes, ils sont curieux au point de nous grimper dessus ou pas?
Je vais probablement aller visiter ce site et n’ai pas fait le vaccin contre la rage, je suis un peu partagée…
Et sinon, les photos sont superbes, comme d’habitude
Si tu t’approches trop certains pourraient essayer de te grimper dessus oui. Mais en gardant une distance raisonnable il n’y a pas de problème.
Merci pour cette super balade !
De rien
Par contre petit update : vu qu’on est blanc, y’a un espèce de pisteur à chaque entrée et tu payes bien au deux entrées… La joie d’être touriste blanc au Népal !
J’ai eu la chance d’y aller à la même période (entre le 16 octobre et le 2 novembre 2014….) tes photos sont magnifiques !!! d’une excellente qualité, j’ai pu à travers elles, ressentir ce que j’avais ressenti là bas… merci !
Merci !