Découverte de la péninsule de Varadero

Varadero est située sur la fine péninsule d’Hicacos, un banc de sable de 18km de long. D’habitude on aime bien explorer les zones inconnues en marchant. Mais cette fois on est pas trop partant pour se taper 36km à pied (aller-retour oblige) sous la chaleur des tropiques. En plus j’ai été malade toute la nuit (on soupçonne sérieusement la bouffe de l’hôtel parce qu’on a entendu d’autres gens vomir toute la nuit), donc on est vraiment fatigués. On opte donc pour l’option bus ! Pour 5CUC (4,6€) on peut prendre l’autocar « Hop on Hop off » autant de fois qu’on veut dans la journée. Il s’arrête un peu partout : il y a 46 arrêts sur 18km. C’est parfait pour découvrir les alentours de Varadero sans trop se fatiguer !

On peut profiter de la vue sur la route en s’installant au deuxième étage du bus qui est ouvert. Mais s’asseoir à l’étage du haut implique qu’on prend le risque de recevoir des branches et feuilles de palmier en pleine face le long du trajet… Il faut garder l’oeil ouvert pour ne pas finir la gueule en sang avec des dents en moins !

Attention aussi au coup de chaud. Avec le vent on ne sent pas vraiment l’effet du soleil. On devient rouge écrevisse en un rien de temps.

Au bout de la péninsule on arrive à Punta Hicacos, la ville la plus au Nord de Cuba ! On y rencontre un jardinier qui squatte à l’ombre d’un cactus.

En nous aperçevant, il s’approche et nous offre une fleur qu’il a fabriqué avec une feuille de palmier. On pense d’abord qu’il veut nous la vendre, mais il nous fait comprendre qu’il nous l’offre et que ça lui fait plaisir. Il repart ensuite confectionner d’autres fleurs à l’ombre de son cactus !

Le soleil est à son zénith. C’est l’heure idéal pour observer les lézards étranges de la région de Varadero. Ils ont la particularité d’avoir une queue en spirale !

On reprend le bus jusqu’à la réserve écologique Varahicacos. C’est l’endroit parfait pour observer la faune et la flore typique de la région : Crocodiles, chauve-souris, cactus géants, serpents, lézards, mangroves, colibris, termites, martin-pêcheurs… Le coin est vraiment sauvage !

Elle n’a de vieux que le nom car, malgré son apparence médiévale, elle a été construite en 1930 pour devenir le château d’eau de la ville. Aujourd’hui, c’est surtout un spot apprécié des photographes et des touristes.

Juste à côté de la vieille tour il y a une autre petite zone de mangrove. On a voulu aller voir à quoi ça ressemblait mais on a très vite rebroussé chemin car le coin est infesté de moustiques voraces. Au milieu des cactus et de la végétation dense, on a quand même aperçu des oiseaux colorés, des colibris et des grosses araignées.

On prend ensuite la direction de la côté Nord de la péninsule où se trouvent des kilomètres de plages de sable blanc. La mer est d’un bleu turquoise intense, on se croirait dans une carte postale. On comprend vraiment pourquoi Varadero est la région la plus touristique de Cuba !

Quelques cubains récupèrent les noix de coco sur les cocotiers et tentent de les vendre pour quelques pièces au touriste le plus offrant. Le business fonctionne moyennement vu que tous les hôtels sont à proximité, personne ne  vient avec son porte-feuille.

On profite encore quelques heures de l’air marin en sirotant des piña colada. Nous partons bientôt de Cuba pour retrouver l’hiver canadien et bosser un p’tit coup pour recommencer à voyager au plus vite!

Retour à l’aéroport, des souvenirs plein la tête, il est temps pour nous de quitter Cuba alors que le jour même (16 janvier 2015) de nouvelles « mesures de rapprochement » entre les USA et Cuba entraient en vigueur. C’est l’occasion pour nous de revenir dans 10 ans quand il y aura des MacDo à tous les coins de rue.

Pour notre part, seulement 3h40 de vol nous séparent du Canada, la découverte se poursuivra depuis l’avion puisque nous avons survolé les USA et pu observer les Everglades en Floride avant de monter trop au Nord et que tout soit recouvert par… l’hiver et ses nuages. On passe de +28° à -20°. Ostie d’hiver !