Le temps à Pokhara est assez changeant… Il y a quelques jours encore nous étions dans la poussière sous une chaleur sèche.
Depuis quelques jours il n’y a que de la grosse pluie, des orages, des nuages et du froid… Tout ça faisant littéralement tomber à l’eau nos projets de treks.

La vallée de Pokhara sous les nuages

La vallée de Pokhara sous les nuages

On profite des moments de calme pour sortir quand même. On part explorer un coin non-touristique de la ville. En quelques centaines de mètres, finies les boutiques de fringues pseudo-hippies made in China, les restaurants, les taxis qui nous interpellent…

Pokhara, ta pluie ne nous aura pas!

Bonjour, les garagistes, les boutiques d’éléctro-ménager, les habitations à l’architecture tellement bancale spéciale.

Pokhara, ta pluie ne nous aura pas!
Pokhara, ta pluie ne nous aura pas!
Pokhara, ta pluie ne nous aura pas!
Pokhara, ta pluie ne nous aura pas!

Aux pieds d’une de ces maisons on voit des gens autour d’une table. Notre curiosité nous pousse à aller voir ce qu’il se passe.

Ce petit groupe de népalais est simplement en train de jouer à une sorte de mix entre le billard, les billes, les dames et la boulangerie!

Une planche à hauteur de buste, avec des trous dans les coins, sur laquelle ils font des pichenettes pour faire glisser des pions à l’aide de farine! Oui, forcément y’avait que les népalais pour inventer un truc aussi bizarre!

Bon après vérification ce jeu est originaire d’Inde… M’enfin on n’est pas très loin non plus!

Pokhara, ta pluie ne nous aura pas!

Impossible de se faire comprendre. Ils ne parlent pas anglais et on parle encore moins népalais.

On essaye de savoir comment s’appelle ce jeu, et il faut croire qu’a force de voyager dans des pays dont on ne connait pratiquement pas un mot, on devient balèze en langue des signe!

« Calam Bol! Calam Bol! »

À peine le temps de noter ça sur notre petit carnet pour s’en souvenir et après quelques photos, ils nous invitent à jouer avec eux. Après quelques pichenettes maladroites on préfère les laisser jouer comme des pros! Leur dextérité est impressionnante!

Au final, ce jeu porte le nom de Carrom (carrom board). Pour celles ou ceux qui veulent en apprendre plus, c’est par ici que ça se passe.

Pokhara, ta pluie ne nous aura pas!

Bon, il faut bien avouer qu’il n’y a pas grand chose à faire pour un voyageur dans les coins comme ceux-là, donc on fini par faire demi-tour.

Retour à notre guesthouse, le ciel semble enfin se dégager et laisse à nouveau apparaitre un des sommets majestueux de la chaine himalayenne!

Sur l’image suivante on peut voir le Machhapuchchhre qui s’élève à 6993 mètres d’altitude. Il est sacré et n’a jamais été escaladé jusqu’au sommet. L’équipe qui avait tenté l’ascension en 1957 s’est arrêtée à 45 mètres du sommet à cause des mauvaises conditions climatiques.

On admire (et on plaint en même temps) les alpinistes qui ont eu la bravoure d'escalader cette montagne !

On admire (et on plaint en même temps) les alpinistes qui ont eu la bravoure d’escalader cette montagne !

Ce soir là on retournera dans un petit resto à quelques rues de notre guesthouse dans lequel on a nos habitudes depuis qu’il pleut et qu’on n’a pas trop envie de s’éloigner. Il n’y a pas de chauffage dans notre guesthouse (ni au Népal de façon générale) donc dès qu’on est trempés, c’est pour longtemps!

Enfin… quand on dit resto… C’est plutôt un garage amménagé (y’a 3 ou 4 tables quoi) qui donne sur la rue. Les chiens érrants viennent nous tenir compagnie au pieds de la table… Mais bon, la bouffe est très peu chère, et comestible.

Ce soir encore, il y aura une panne de courant et on devra manger à la lueur de notre lampe de poche qui ne nous quitte plus dès la nuit tombée.

Pokhara, ta pluie ne nous aura pas!