Il est temps pour nous de dire au-revoir au Cambodge. Nous avons été touché par son histoire tragique, la gentillesse de ses habitants, la tranquillité chaotique de ses villes, la beauté hypnotique de ses temples, l’originalité de sa gastronomie (mi-française mi-asiatique), la simplicité de la vie quotidienne…
Pour notre dernier jour à Phnom Penh, nous vagabondons dans les rues avec nostalgie, imaginant déjà le jour où nous reviendrons. On se sent tellement bien ici qu’il est facile de s’y projeter pour une vie future, posée et sédentaire.
Nous passons entre les étales de street-food khmers, les boutiques ouvertes et les chiens errants, hâtant le pas sur les passages piétons qui ne restent vert que quelques secondes.
Par terre gisent des milliers de faux billets de dollars américains. Il faut résister à la tentation de les ramasser car ils sont là pour des raisons spirituels. Les locaux les déposent pour leurs morts, afin qu’ils aient de quoi faire des emplettes dans l’au-delà.
Le saviez-vous ? Le riel (monnaie cambodgienne) est beaucoup moins utilisé que le dollar US. On utilise le riel principalement pour rendre la monnaie, ça fait office de centimes. Dans la plupart des distributeurs automatiques de billets, on ne peut retirer que des dollars. |
La pauvreté reste omniprésente, même dans la capitale où les bidonvilles entourent le centre-ville. Les enfants sont souvent déscolarisés (l’école est gratuite, mais les fournitures et les uniformes sont coûteux), le manque d’eau potable et la pollution rendent la vie difficile aux plus démunis.
On a remarqué qu’il n’y avait pas vraiment de conscience écologique au Cambodge. Les rues sont des poubelles, les rivières servent de vide-ordure, les vieux véhiculent crachent de la fumée noire à longueur de journée. C’est pas top pour les conditions sanitaires, mais difficile de faire autrement tant qu’un service d’égout et de ramassage d’ordure efficaces ne sont pas mis en place.
Mais nous pensons que le Cambodge a de beaux jours devant lui. La pays vit une vraie croissance économique, la modernité arrive petit à petit (les locaux s’endettent même pour avoir des portables et des scooters dernier cris), le tourisme est florissant, les habitants sont solidaires.
Bref, on reviendra ! A l’aube nous négocions une dernière fois le prix de la course avec un tuk-tuk qui nous mènera à l’aéroport en fonçant dans les ruelles encore sombre de Phnom Penh.
Les stations essences locales – sorte de stands tenus par des habitants qui offrent des bouteilles en plastiques pleines de gasoil – ne désemplissent pas. À ne pas confondre avec un stand de limonade !
Par terre gisent des milliers de faux billets de dollars américains. Il faut résister à la tentation de les ramasser car ils sont là pour des raisons spirituels. Les locaux les déposent pour leurs morts, afin qu’ils aient de quoi faire des emplettes dans l’au-delà.
Le saviez-vous ? Le riel (monnaie cambodgienne) est beaucoup moins utilisé que le dollar US. On utilise le riel principalement pour rendre la monnaie, ça fait office de centimes. Dans la plupart des distributeurs automatiques de billets, on ne peut retirer que des dollars. |
La pauvreté reste omniprésente, même dans la capitale où les bidonvilles entourent le centre-ville. Les enfants sont souvent déscolarisés (l’école est gratuite, mais les fournitures et les uniformes sont coûteux), le manque d’eau potable et la pollution rendent la vie difficile aux plus démunis.
On a remarqué qu’il n’y avait pas vraiment de conscience écologique au Cambodge. Les rues sont des poubelles, les rivières servent de vide-ordure, les vieux véhiculent crachent de la fumée noire à longueur de journée. C’est pas top pour les conditions sanitaires, mais difficile de faire autrement tant qu’un service d’égout et de ramassage d’ordure efficaces ne sont pas mis en place.
Mais nous pensons que le Cambodge a de beaux jours devant lui. La pays vit une vraie croissance économique, la modernité arrive petit à petit (les locaux s’endettent même pour avoir des portables et des scooters dernier cris), le tourisme est florissant, les habitants sont solidaires.
Bref, on reviendra ! A l’aube nous négocions une dernière fois le prix de la course avec un tuk-tuk qui nous mènera à l’aéroport en fonçant dans les ruelles encore sombre de Phnom Penh.
Ahhh ca fessait longtemps, vous m’aviez manquer <3
Ça doit vous faire un sacré pincement au cœur :/
Mais vous serez plus que ravis lors de votre prochain passage.
Profitez du moment présent, c’est génial ce que vous vivez ^_^
Merci !
Phnom Penh est une ville très intéressante pour qui prends le temps de s’y attarder et de la découvrir un peu plus en profondeur, ce qu’à la lecture des différents articles vous semblez avoir fait.
On ne la surnommait pas la Perle de l’Asie pour rien, entre modernisme, centres commerciaux, bars, restaurants et autres petits endroits secrets branchés et archaïsme des marchés de rue jusqu’aux
bidonvilles le long du Mékong, le mix qui forme cette capitale est aussi diversifié et passionnant que l’histoire du Cambodge. Bonne route pour la suite 😉
Merci !
Merci pour le partage de ces photos… ça n’a pas du être facile de voir cette misère tous les jours mais c’est un pays où les gens sont adorables peut importe leur situation. J’y ai été il y a
quelques années et j’y retournerai volontiers dès que je le pourrai… En tout cas, c’était un plaisir de suivre ton voyage.
La misère est présente partout, même dans les pays plus riches. Le plus dur est de voir que le tourisme de masse a engendré une exploitation de la misère humaine (enfants mendiants exploités par
des adultes, faux malades, fausses mère en detresse).
C’est toujours triste de quitter un pays dans lequel on s’est senti bien
Si c’est pour mieux le retrouver plus tard…