Après comparaison de plusieurs solutions pour chercher les vols les moins chers, la Malaisie s’est révélée être un passage obligatoire afin d’atteindre le Népal par la suite. Nous avions déjà visité rapidement Kuala Lumpur en 2009 mais comme on avait bien aimé on ne voyait pas d’inconvénient à s’y arrêter de nouveau.

 Arrivés à l’aéroport, il fait chaud et humide, on retrouve les bus/navette à 8 Ringgit pour aller dans le centre de Kuala Lumpur.

Pour le logement, on a joué la sécurité puisqu’on a choisi de retourner dans la même auberge que la première fois. Les prix étaient corrects et le quartier animé.

Petit imprévu (qui arrive quand même une fois sur deux en moyenne), la chambre réservée n’était pas dispo puisque les occupants précédents avaient décidé de rester une nuit de plus. On se retrouve dans la plus petite chambre du monde…

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On arrive en pleine période du nouvel an chinois donc toute la zone est remplie de touristes… On préfère fermer nos gueules pour la chambre et être assurés de dormir dans une chambre ce soir et les jours qui viennent.

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En sortant faire un tour, on passe devant la réception où on voit des backpackers se faire refouler parce que l’auberge est pleine.

 Le quartier n’a pas changé d’un poil, il est comme dans nos souvenirs de 2009.

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Seul élément troublant, il n’y a plus aucun scooter dans les rues! Nous avions encore en tête les photos de notre premier séjour où des armées de scooters attendaient en première ligne des feux rouges, aujourd’hui en 2014 on ne voit que des voitures et des camions. Peut-être ont-ils banni ce moyen de transport du centre ville ? Trop dangereux, trop bruyant, trop polluant ? Ont-ils développé les transports en commun de façon à ce que l’utilisation du scooter soit inutile ? À moins qu’avec l’enrichissement de la population, la voiture soit devenue le nouveau symbole de la réussite ? Toujours est-il que la qualité de vie dans le centre ville n’en est que meilleure !

 La chaleur est étouffante, la fatigue se fait ressentir, on préfère tourner dans le quartier qu’on connaît au lieu d’explorer réellement de nouveaux endroits. C’est étrange de se sentir dans un lieu familier dans un endroit aussi éloigné de « chez nous ».

 Les stands de street-food dégagent des odeurs des plus alléchantes, nos papilles chavirent mais un coup d’œil dans notre porte-feuille nous fait garder raison.

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Pas radins mais plutôt frugales, on se laisse tenter par un lait de coco fraîchement ouverte contre quelques ringgit.

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Un peu plus loin on retrouve les fameux durians qu’ils adorent tant par ici. On se demande encore comment les locaux peuvent être attirés par ces stands qui dégagent une odeur de camion poubelle… Encore une histoire de culture !kuala lumpur malaisie street

 Le soir, le quartier s’anime encore plus, les stands fleurissent tout au long des rues. Les touristes prennent d’assaut les tables de resto…

Chinatown - Kuala Lumpur

La foule nous dérange un peu, on opte pour un petit stand à quelques rues de là qui offre uniquement des Nasi Lemak, le plat traditionnel pour un peu moins de 0,30€.

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Du riz, quelques petits poissons frits, un quart d’œuf dur, une petite tranche de concombre, accompagné d’une sauce épicée, le tout emballé dans une feuille de palmier.