On a passé une bonne partie de l’après-midi la veille à explorer la ville de New Plymouth et bizarrement on n’accroche pas alors on décide de partir. En observant notre carte pour décider de la route à prendre pour remonter vers le Nord, on remarque un truc étrange, on va y faire un tour.
C’était bien ce qu’on pensait, un vieil hôpital abandonné!
On arrive sur les lieux, le bâtiment est isolé mais il n’y a aucune barrière alors on rentre dans l’enceinte, appareils photo en main.
La pluie, le froid et le ciel bien chargé ajoutent au côté glauque de l’endroit.
On marche autour en passant le nez par les fenêtres qui ne sont pas condamnées ou dont les stores ne sont pas baissés.
À première vue, il y a des traces de vie mais il ne reste plus grand chose.
On se contente de longer les murs.
Jusqu’à tomber sur ce panneau.
« Il y a des gardes sur le lieu, et ils mordent! »
Moi j’dis qu’y bluffent… mais Lise qui a légèrement peur des chiens n’a pas envie d’aller vérifier…
On rebrousse chemin et au détour d’un des bâtiments de l’hôpital, on tombe nez à nez avec un 4X4 de garde en patrouille… Là on fait une belle poker face, on met bien les appareils photo en évidence et on fait les gros touristes perdus… Le mec baisse sa fenêtre pleine d’eau, nous regarde et nous dit bonjour en continuant son chemin. Bon, ba ils ont pas l’air si féroce que ça les gardes finalement!
Comme il est parti, on continue à tourner d’un côté qu’on n’a pas encore exploré.
Là il y a ce qu’on cherchait, une ouverture accessible. Mais on se dit que le garde qui rôde ne sera peut-être pas aussi sympa si il nous revoit DANS le bâtiment… Alors c’est à regret qu’on décide de ne pas rentrer… dommage.
Du coup on continue notre « urbex » depuis l’extérieur, ce qui nous permet d’explorer quand même l’endroit et de trouver quelques traces de l’activité passée.
On tombe sur ce message, écrit de l’intérieur (la photo a été mise en symétrie horizontale, miroir quoi) qu’on n’arrive pas a déchiffrer entièrement.
« W….. don’t make me laugh »
Après notre visite on s’est renseignés sur l’endroit. C’est un très vieil hôpital qui était destiné aux enfants malades, transformé en hôpital psychiatrique qui a été fermé par la suite parce qu’il était devenu dangereux puisque plus aux normes sismiques.
On a d’ailleurs pu y observer le symbole « assembly point’ qu’on retrouve un peu partout en Nouvelle Zélande. C’est l’endroit où les gens doivent se rassembler en cas de tremblement de terre ou d’incendie. La zone étant souvent l’endroit le plus proche du bâtiment et la plus dégagée possible.
Bref, c’était bien glauque!
D’ailleurs en cherchant des infos sur le lieu, on a vu des forums disant que le bâtiment où résidaient les infirmières était hanté… Le bâtiment en question fait froid dans le dos mais on pense que c’est surtout dû à l’architecture de l’endroit. Si ils avaient construit la façade autrement et ajouté un peu de déco ça aurait pu être sympa! héhé
Cliquez sur le curseur pour voir que cet hôpital peut être mignon!
Pour celles et ceux qui sont intéressés par l’urbex, on conseille le livre Nippon no Haikyo qui sort aujourd’hui! Du peu qu’on en a vu et connaissant le site de l’auteur, ce livre doit avoir une place dans la bibliothèque des amateurs de photo, de japon, d’aventure et évidemment d’urbex.
Ouhhh ça fait froid dans le dos cet URBEX ! Heureusement que votre hôpital mignon m’a redonné le sourire et de la chaleur 😉
ps : Sympa le blog au passage, je découvre ^^
C’est sordide!
Salut,
Sympa cette cession! c’est super tentant! Moi j’aurais pas pu résisté et je serais rentré je pense…
Je cherche des lieux comme ça vers chez moi mais ce n’est pas évident.
C’est vrai que c’est flippant parfois mais je trouve qu’en photo, cela développe une sorte de sens en alerte et on arrive à sortir parfois des clichés de fou s’en même s’en être vraiment rendu
compte sur le moment! 😀
Excellent le building kawaii, super retouche 😉 j’ai beaucoup ri!
(et je confirme le livre de Jordy est vraiment excellent)
tous ces petits agneaux ça ma donner une faim de loup… non je rigole c’est en effet tous mignon à croquer j’aimerais tant passer quelque jours là-bas ça me ferait oublier le stress de la ville et
toute cette couleur grisâtre qui domine.