On s’était arrangé pour avoir une escale de 24h à Istanbul (26h pour être précis) mais il faut croire que le Népal ne voulait pas qu’on s’en aille puisque notre décollage a été retardé de 4h, on ne connait même pas la raison de ce retard… nepal style. Ajouté à ça un retard durant le vol, notre mission presque impossible de visiter Istanbul en 24h partait plutôt mal.
Le passage à l’immigration s’est fait très rapidement. En même temps, vu l’heure tardive à laquelle on est arrivé, il n’y a personne aux douanes. Aucune question, un tampon, au suivant!
Puis il a fallu rejoindre le centre ville. Échange rapide de monnaie dans un ATM. Direction le métro, là il nous a fallu environ 10min pour comprendre comment marchait leur système de ticket… forcément, ils utilisent des jetons! Le métro arrive au centre ville et sort de terre, la nuit commence à tomber. Notre périple n’est pas terminé, il faut maintenant prendre le tram! Sur le quai on se gèle! Il ne faisait pas vraiment chaud au Népal mais là on a froid. Le trajet en tram se passe bien, les ingénieurs qui ont bossé là dessus ont fait du bon boulot!
Arrivés au stop désiré, notre auberge n’est plus qu’à quelques rues. On fait le check-in, il est 19h… Et dire qu’on devait arriver en Turquie à 12h40!
On se jette dans nos lits complètement basiques mais après les horreurs qu’on a eu en Asie et surtout au Népal, c’est le grand luxe. Des matelas mous avec des draps propres… Ça faisait tellement longtemps qu’on n’avait pas goûté à ça!
Bref, autant dire que notre très court séjour de 24h se retrouvait considérablement réduit… On prend quand même le temps de passer sous la douche, on se rend compte là encore que le « luxe » nous avait manqué. Notre standard niveau douche était tel que le terme luxe signifie simplement qu’on a de l’eau chaude…
Comme il fait nuit et qu’on est vraiment fatigués, on préfère aller juste manger puis se coucher pour se lever tôt le lendemain et pouvoir visiter.
C’est donc ce soir là qu’on prendra notre seul vrai repas Turc. Bon pour être honnêtes on a mangé deux fois dans la soirée. Un döner kebab rapido au coin de la rue mais comme c’était super bon et qu’on avait encore faim on a tapé dans le standing un peu plus élevé avec le cuisinier qui te fait chauffer des vrais kebabs sur le barbecue à côté!
Explosion de saveurs! Grosse claque et très bonne découverte! On est très loin du kebab-frite-coca (supplément salmonelle) à 5€.
En rentrant à l’auberge on passera devant une boulangerie encore ouverte où on achètera un assortiement de patisseries pour le petit dej’ du lendemain.
Difficile de ne pas résister et s’en faire un dessert!
La nuit fut très bonne mais aussi très courte.
On se met en route! Les rues sont vides mais les chats errants nous observent d’un peu partout.
Celui-ci plutôt malin se réchauffe grâce à l’éclairage urbain.
Il fait encore très sombre, on découvre la ville et son architecture étonnante à travers quelques silhouettes.
On tourne sans réellement savoir où aller. Encore une fois on n’a rien préparé… De toute façon les visites sont limitées puisque tout est fermé à cette heure-ci.
On arrive devant un bâtiment qui semble important puisque son entrée est gardée par des militaires. Le ciel s’éclaircit un peu (même si très nuageux) et des détails et de belles couleurs se dévoilent un peu.
De là où nous sommes on voit dépasser une des fameuses mosquées de la ville. Il ne nous reste plus beaucoup de temps avant de devoir faire le check-out de notre auberge et prendre notre navette vers l’aéroport alors si on veut voir un truc interessant à Istanbul, c’est l’occasion!
Nous voilà enfin en face de la célèbre Mosquée Bleue!
Elle a la particularité de disposer de six minarets. Cet édifice est vraiment impressionnant! La symétrie de la construction est remarquable. Mais il y a quelques règles à respecter avant d’entrer!
Malheureusement, par manque de temps et mauvais timing, impossible de visiter l’intérieur.
Devoir passer « en speed » ici nous dérange un peu, nous qui aimons passer du temps dans les lieux que nous visitons. Mais à force de tourner on se retrouve dans un coin un peu spécial, l’endroit où les croyants peuvent procéder à l’ablution. Des rangées entières de robinets devant lesquels se trouvent des bancs.
L’eau du robinet n’est pas potable ici, c’est pas le moment de remplir la gourde, surtout que ça serait certainement mal vu.
Notre petite visite de la ville doit déjà prendre fin.
Sur le chemin retour et avant de monter dans notre taxi/navette, passage obligatoire dans une boulangerie pour emporter des patisseries et prolonger le plaisir stambouliote!
Le saviez-vous?
Istanbul est à cheval sur deux continents. Oui, vous le saviez, tout le monde le sait puisque c’est insolite et dans tous les jeux de société… Et c’est pas Julien Lepers qui dira le contraire. Ce que vous ne savez peut-être pas c’est |
Atatürk
L’aéroport Sabiha Gökçen qui se trouve à l’Est et sur le contient Asiatique.
Cette particularité nous a encore fait perdre du temps dans notre mission impossible de 24h.
Parce que nous sommes arrivés de l’Est, avons atterri à l’aéroport de l’Ouest en Europe, avons rejoint le centre-ville d’Istanbul pour retourner le lendemain à l’aéroport de l’Est sur le continent Asiatique pour finalement repartir vers l’Ouest sur le contient Européen et rentrer en France! Tristesse…
Bref, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? En même temps ça nous aura permis de changer 4 fois de contient en 24h! Asie-Europe-Asie-Europe! C’est cool Istanbul!
Pas mal la rime
Aaaaaah, vous n’avez pas eu le temps d’acheter des loukoums ? !!!
Je n’ai pas accroché avec la ville d’Istanbul, mais la cuisine, rien à redire ! Un vrai régal même dans la plus petite gargotte.
Si, on en a acheté quelques uns dans une boulangerie. C’est vrai que c’est délicieux !
Quel dommage de n’avoir pas pu y passer plus de temps, tant la ville vaut le détour ! Une autre fois peut-être…?
Très beau blog dans tous les cas, bravo !!!
Lise
Merci ! On espère bien y retourner plus longuement quand l’occasion se présentera.