Fishmarket et Chinatown

Ce matin, je me suis levée avec le soleil pour aller faire ma formation de barista.
Je suis la seule française entourés d’australiens qui parlent super vite…
En quelques heures on m’apprend à faire des cafés de fous, à maîtriser le latte art et à faire une mousse de lait crémeuse parfaite et sans bulles.
Je rentre avec des doigts qui puent le café et mes neurones en surchauffe.
C’était mon premier vrai contact prolongé avec plein d’australiens, et mon mode « traduction express » s’est enfin mit en place.
J’appelle Seth, resté à l’appart, pour qu’il me rejoigne et qu’on aille faire des courses… il débarque pas douché, pas coiffé, sapé à l’arrache en tong et lunette de soleil, genre à peine levé du lit, j’avais presque honte, mais lui était heureux et selon lui avait presque la même classe que The Dude dans « The Big Lebowski ».

En rentrant on a vu un sfd qui faisait du beatbox.
Hier c’était un sdf qui faisait des claquettes avec un maquillage de clown.
Et avant hier un sdf qui faisait de la flûte en disant des phrases super poétiques.
(on essaiera de faire des vidéos)

A midi, on mange un english breakfast (parce que les boites de Baked Beans sont super cheap ici), on s’est régalé, et j’ai pas voulu en perdre une goutte:

L’après midi on décide d’aller se balader dans le coin.
On retourne au fish market, et Seth à l’eau à la bouche non stop en se baladant entre les poissonneries.

On arrive au rayon fromagerie… On bave mais c’est cher. $99,90 le kilo de roquefort, c’est juste quatre fois plus qu’en France (on a fait le calcul: environ $27 le kilo en France). Tant pis on se contentera du bleu de tasmanie.

On se ballade dans le port, et on voit plein de petites méduses… Ça donne pas envie de se baigner

On se pose un peu devant Darling Harbour pour manger des cookies, quand tout à coup, l’impensable se produit…
Seth vient de se faire chier dessus par un ibis royal.
Classe !

Ouai, le petit truc sur l’épaule et un peu sur la manche plus bas. Il a prévu l’extinction de la race dans moins d’un an (si il s’y met dès demain)

On décide de rentrer en passant par Chinatown, et on va voir « Kawaï land ».
Une boutique sur trois étages avec plein d’objets absolument dingues et mignons, du petit sac en forme de voiture à la peluche sucette qui sourit en passant par des cerceaux lumineux…

Un nounours en forme de caca, c’est tellement doux et mignon:

De quoi traumatiser un gosse à vie.