Avant de quitter Port Augusta, on a été au Botanic Garden, qui a la particularité d’être repli de plantes et végétation du désert…

 

Bizarrement c’était assez diversifié, mais ce qui nous a le plus marqué c’était une race d’eucalyptus avec des « doubles feuilles »:


On a prit la Stuart Highway, la seule route digne de ce nom qui traverse le désert, on a vu nos premiers vrais road train (camions de plus de 50m) dont certains avec 4 remorques… 

 

Le lendemain on s’est arrêtés prendre de l’essence au road house de Pimba (c’est une sorte de grosse station essence/garage/resto), qui était le seul point d’essence avant une centaine de kilomètres…

La déco était plutôt oldschool… enfin forcément axée sur la route, il y avait des plaques d’immatriculations de tout les pays sur les murs, des insignes de policiers, militaires, pompiers de passage, des mots de gens qui voulaient laisser une trace… sympa.

On a même vu que des routiers prenaient leur commande par radio pour que ce soit prêt quand ils passent.

 

Juste à côté on a été dans une ville (Woomera) peuplée de militaires, où on peut observer des missiles, des avions de chasse et toute sorte d’engins de destruction utilisés pour la guerre…

Ville pratiquement déserte, un peu flippante sachant que c’était une base pour le programme atomique et spatiale Britannique… Et il y a encore aujourd’hui des zones interdites où ils font des essais…

On a reprit la route pour s’arrêter au bord d’un ancien lac salé asséché, le Lake Hart.

 Il y avait une grosse couche de sel sur le sol, c’était tout blanc à perte de vue, ca craquait sous les pieds, on avait l’impression de marcher dans le vide entre le sol blanc infini et le ciel tout bleu…

De port Augusta a Coober Pedy

par contre on a jamais vu autant de mouches… le filet était de mise, ça gâchait un peu la vue et le trip, mais bon, on échappe pas aux mouches dans l’outback…

 

Souvent au bord de la route, il y a des cadavres d’animaux (vaches, oiseaux, kangourou, mouton…) et on a vu une dizaine d’aigles énormes en train de bouffer les cadavres… Le premier qu’on a vu était tellement gros qu’on pensait qu’il y avait un kangourou au bord de la route! (quand il s’est envolé on a compris, hihi)


On a dormi dans une aire d’autoroute qui s’appelle « bon bon rest area » pour le trip, cette fois-ci on a décidé de manger une fois la nuit tombée (parce que les mouches ne sont plus là dès que le soleil se couche) parce qu’hier on a retrouvé des mouches cuites dans notre poêle. 

Alors qu’on mangeait, on a encore eu affaire à une grosse araignée qui m’est monté dessus… du coup on était encore en stress dans le lit… mais la nuit s’est bien passée (même si il y a eu plein de vent toute la nuit).

 

Sinon, il faut savoir que pour venir en aide aux usagers de la route du désert, il existe des « flying doctors » qui se déplacent et apportent les soins en avion, et pour pouvoir se poser, des fois l’autoroute se transforme en piste d’atterrissage, impressionnant!

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Aujourd’hui, il y’a toujours beaucoup de vent et on se retrouve à Coober Pedy, la capitale mondiale de l’Opal, elle tient son nom de l’aborigène « Kupa piti » qui signifie « homme blanc dans un trou » parce qu’il y a des mines partout, mais vraiment partout, un vrai gruyère… tout au long de la route pour arriver à la ville on voit des tas de terre partout, des panneaux interdisant l’accès, des machines… 

on se croirait dans Mad Max, et pour cause! C’est dans ce décors qu’a été tourné un des 3 films, et on s’y croirait vraiment, avec la poussière, les machines, les carcasses de voiture, le vent, la végétation…

Bref on vient d’arriver donc on a pas trop de photos, mais on pense rester 1 ou 2 jours dans le coin, on espère trouver plein d’Opal et devenir riche mouhahaha!