Boom.

Déjà le 3° jour à Chiang Mai, nuit froide. Ok on est en Thaïlande mais on est dans le Nord et même si y’a pas de Maroilles et de fricadelle à tous les coins de rue, y fait froid biloute!

Nos voisins Japonais se sont engueulé toute la soirée la veille.

On part explorer.

Tiens, ici les trottoirs sont surélevés et biseautés… Sûrement pour empêcher les marchands de squatter. D’ailleurs ça doit marcher parce qu’il n’y en a très peu contrairement aux autres villes où on est passé. Ici c’est la Thailande à la sauce occidentale.

 

Au détour d’un recoin on arrive dans un… stade(?) de boxe thaïlandaise. L’endroit est paisible, il y a des tables et des bars partout autour.

Merde, on vient de rater l’entrainement. Il y a encore les équipements de sport qui traînent. On ne trouve pas de dents au sol ni de tâche de sang, ils y ont été mollo.

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Pendant qu’on fait des photos, un « fighter » s’intéresse à nous. C’est un vieux de la vieille, sur le ring il doit être un gros bourrin mais quand il nous parle il est tout gentil et sourit (avec ce qu’il lui reste de dents) à chaque fin de phrases!

Boxe thaïlandaise et massage à Chiang Mai
On part manger, on a pris l’habitude de calculer à chaque fois le prix de ce qu’on commande parce qu’on se retrouve très souvent avec une addition qui ne correspond pas du tout à ce qu’on a eu.
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Après avoir englouti notre pinapple rice et chicken with rice n’ garlic, au moment de payer, ça ne manque pas… On nous demande 110฿ au lieu de 90฿. Dans ces cas là il suffit de dire qu’il y a un problème, le serveur admet son « erreur » et tout le monde repart avec le sourire (jaune).

Dans l’après midi on cherche à se faire masser, après deux séjours en Thaïlande, on n’a toujours pas testé cette spécialité. De plus, Chiang Mai est un lieu réputé pour la qualité de ses salons de massages. Lise qui a fait quelques formations de massage (en massage thaï entre autres) est aussi curieuse de découvrir ça.

On a l’embarras du choix, il y a des salons sur pratiquement chaque axe de la ville. On en choisi un qui nous semble bien, c’est à dire, pas trop tape à l’oeil mais pas trop glauque non plus.

A peine arrivé dans le salon et à peine installés on nous demande directement si on souhaite le code wifi du salon! C’est vrai que 1h à se faire tripoter les pieds ça peut être long pour certains.

On préfère se relaxer et profiter, avec toute la marche qu’on fait c’est un moment de plaisir intense pour nos membres inférieurs.

massage

Le soir on ira manger dans un petit resto d’une petite ruelle isolée. On a eu du mal à comprendre si c’était vraiment un resto ou pas puisqu’il y avait juste deux tables devant l’entrée d’une maison. C’est une mère de famille qui tient ça. Sa maison donne directement sur la rue et comme bien souvent en Thaïlande on voit entièrement ce qu’il se passe chez elle. Une fois qu’on a commandé elle se dirige vers son propre frigo et part nous faire à manger. On se croirait comme à la maison et c’était vraiment gouteux et consistant. Ça nous rappelle les vrais plats que nous faisait notre coloc thaï à Sydney. Quand on commande une boisson, c’est même elle qui va à l’épicerie voisine pour acheter la bouteille (sans se prendre de marge!). D’ailleurs, ici pas d’embrouille sur les prix quand vient le moment de payer! On y reviendra avec plaisir!

Non loin de notre guesthouse, on ira au marché de street-food déguster un truc bizarre.

stick

Du riz collant avec de la noix de coco cuit à la vapeur dans une tige de bambou. Pour l’ouvrir et le manger, il faut faire un peu comme une banane, c’est pas très pratique et on a l’air un peu ridicules avec ça devant le visage mais c’est ludique et bon! Par contre impossible de connaitre le nom.

stick rice

Et pour finir en beauté, on s’arrêtera boire un p’tit cocktail comme des gros nuls au cul d’un mini van aménagé en bar ambulant. Les deux soirs précédents il y avait des gens qui faisaient la fête, et pour une fois qu’on étaient prêts à sociabiliser il n’y avait personne… A moins qu’on y soit allé parce qu’il n’y avait personne! hahaaaaa?

bar

Bon, ça ne nous a pas empêché d’apprécier nos caïpirinhas (oui, on sait que t’aurais aimé être là Jojo) en philosophant et en parlant de l’avenir et du néant et aussi du fait que c’était ouf que les dauphins se donnent des noms entre eux et que du coup en Inde ils ont un status spécial de « personne non-humaine »! No joke.

Bon, forcément, après ça on a été se coucher…