La nuit dernière fut glaciale. On avait pourtant demandé à plusieurs reprises des couvertures supplémentaires aux propriétaires de notre maison d’hôte, mais ils ont « oublié » de nous en ramener. Tant pis, on commence à avoir l’habitude de dormir avec nos bonnets, nos gants et nos manteaux. On se réchauffe au petit déjeuner avec du thé népalais brûlant.

Quand le soleil se lève enfin la température devient supportable alors on repart explorer Katmandou.

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Un peu partout dans sur les trottoirs, les femmes népalaises préparent du café odorant en grande quantité.

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Les boutiques commencent à ouvrir. Certains marchands nettoient la poussières accumulés dans la nuit et ils aspergent le sol terreux avec de l’eau pour éviter que la poussière se dépose sur les produits.

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Nous descendons vers le Sud de la ville en cherchant le Rani Pokhari (रानी पोखरी) que nous avions repéré sur une carte. C’est un joli temple qui siège sur un étang artificiel.

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Les grands axes n’étant pas des plus agréables, on zigzague à travers les petites ruelles du quartier de Tyauda. Ça sent les épices, le métal, le café et la poussière !

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Les bouchers commencent eux aussi à travailler. La viande est ultra-fraiche, on peut voir les animaux être tués et préparés dans des bassines en plastiques à l’arrière des magasins. La viande en vogue à Katmandou, c’est la chèvre. Souvent on voit des biquettes accrochées à côté des boutiques en attendant d’être executées. Mais ici rien n’est gâché ! On achète tous les morceaux, même la tête. On est sympa, on ne vous montrera pas aujourd’hui des étales pleines de têtes de boucs.nepal_poulet.jpg
Au détour d’une rue, on tombe sur un peintre équilibriste qui l’air complétement détendu sur son échelle tordue et instable. Malgré la fraicheur matinale, cet ouvrier là n’a pas froid aux yeux !

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À partir de 10h, le quartier commence à fourmiller. On tombe sur des temples perdus, des dentistes aux enseignes douteuses des marchés sur des petites places, des moines en méditation… C’est un plaisir de flânner et explorer le coin en observant la vie locale et colorée.

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D’après notre plan, on arrive dans le quartier de Jamal et on se rapproche du Rani Pokhari. On retourne donc sur un grand axe : Kanti path, qui est encombré par les mini-bus. On se demande d’abord pourquoi il y en a autant, puis on finit par comprendre comment tout ça fonctionne : Sur une portion de route, les mini-bus ralentissent (ce qui crée de sacré bouchons.). Un mec sort par la portière arrière en criant le nom d’une destination. Il faut qu’il crie fort car il y a des concurrents juste à côté et des véhiculent qui klaxonnent. Les gens intéressés peuvent alors monter dans le mini-bus et marchander le prix de la course. Tant que le mini-bus n’est pas plein, il continue d’avancer à un rythme d’escargot.

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De l’autre côté de la route, on aperçoit le Rani Pokhari. Pour traverser ce grand axe, les népalais ont construit plusieurs ponts qui ont un certain nombre « d’avantages » : on peut mettre plein de pub dessus, on évite de se faire écraser par les voitures, on peut y faire du shopping grâce aux marchands ambulants (souvent malvoyants), on peut culpabiliser et donner toute sa fortune aux lépreux qui mendient dans l’escalier et on est à la bonne hauteur pour respirer encore plus la pollution

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Enfin nous arrivons à Rani Pokhari ! Un peu d’histoire sur le lieu : L’étang et les temples ont été constuit au 17ème siècle. Rani Pokhari signifie : étang de la reine. Un roi de l’époque a en effet offert ce lieu pour sa reine qui était hyper triste à cause de la mort récente de leur fils (qui a été piétiné par un éléphant). L’eau de l’étang artificiel venait de plusieurs lieux saints du Népal et de l’Inde du Nord. Au centre il y a un temple dédié au Dieu hindou Shiva. Au coin de l’étang il y a 4 autre petits temples. C’est ici qu’à lieu le plus grand festival Chhath tous les ans.

Rani Pokhari - Katmandou

A côté du temple il y a un grand parc : Le Ratna Park. Au début on a eu un peu de mal à comprendre que c’était un parc, parce que tout ce qu’on voyait, c’est des népalaises qui balayaient déplaçaient la poussière sur un carré de terre recouvert de drapeaux de prières. Dans un coin quelques véhicules garés pourraient faire penser qu’il s’agit d’un parking.

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En fait, toute une partie du parc est destiné au sport ! Et plus particulièrement au volleyball. On ne s’attendait vraiment pas à ça. On a pu se poser avec les locaux pour regarder les matchs en cours.

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L’autre partie du parc est cachée derrière des barrières. C’est aménagé mais très mal entretenu : les bancs sont troués, les barrières cassées, les jeux pour enfants dangereux, les arbres sont à moitié mort, les chiens errants un peu partout… Mais c’est quand même un havre de paix, on entend presque plus la circulation. On en profite donc pour manger quelques gâteaux népalais à la coco pour reprendre des forces.

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En ressortant du parc on retrouve l’hyperactivité de la ville.

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Mais ce qui est sympa avec Katmandou c’est qu’il y a plein de petites cours cachées pour échapper à la foule. Il y a toujours moyen de trouver un endroit plus reposant.

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On finira la journée à regarder le soleil se coucher sur le toit de notre guest-house avec le chien des propriétaires qui était super content d’avoir un peu de compagnie. Il était tellement content et excité qu’il a fini par mordre le pantalon de Seth pour jouer. On a un peu paniqué, vu que la rage reste un fléau très présent au Népal. Mais au final, plus de peur que de mal, la salive n’a touché que le pantalon et Seth n’a pas eu de plaie ! On a quand même déguerpit pour éviter que le chien ne nous morde encore.

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