Le Vietnam c’est fini, on continue notre voyage à travers l’Asie du Sud-Est vers le Cambodge.

Enfin, encore faut-il qu’on arrive à chopper notre avion. On avait prévu beaucoup de temps d’avance mais au Vietnam, les navettes ne démarrent pas tant qu’elles ne sont pas pleines à craquer. On a attendu de longues minutes à l’arrière de notre mini-van en espérant que des gens viennent le remplir… C’était in extremis mais ça a été.

Let’s go to Cambodia!

Le vol se passe bien, il faut dire qu’on a retrouvé le soleil après une bonne semaine de grisaille constante. On arrive à Siem Reap sous un soleil radieux, les couleurs sont intenses! On sent qu’on va apprécier ce pays! Même l’aéroport a une petite touche exotique!

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 En descendant de l’avion…

L’immigration se passe vite et sans encombres.

Comment obtenir un visa pour le Cambodge?

 

Pour entrer au Cambodge, il vous faut un « visa on arrival ». Il est valable un mois.

Pour obtenir le visa touristique au Cambodge (que vous arriviez par l’air ou la terre) il vous sera demandé 20$ et une photo d’identité (de même type que celle sur votre passeport).

 

Sur place, vous remplissez une petite fiche d’information, vous vous présentez au premier guichet, (les agents d’immigration sont tous en ligne côte à côte et font chacun une tache précise). On vous demandera la feuille d’information, votre photo et l’argent, puis vous allez au bout de la file d’agents.

Là un mec vous appellera pour vous rendre votre passeport avec votre beau visa collé dedans! (soyez bien à l’écoute parce qu’ils ont un peu tendance à écorcher les noms/prénoms)

 

Le processus dure seulement quelques minutes (sans compter la file d’attente).

 

Après, il faut encore passer les douanes (il faut remplir une nouvelle fiche d’informations), où on prendra une photo de vous et on vous tamponnera votre passeport.

 

 

L’aéroport de Siem Reap n’est pas très loin de la ville mais il y a un système bien organisé pour les taxis alors pourquoi se priver? En fait, il y a un prix unique pour tous les taxi (7$), fini les embrouilles et les négociations qui s’éternisent… Enfin… normalement :(

Il faut acheter un billet à une sorte de guichet (juste à la sortie de l’aéroport). Une fois ce billet en main, il vous faudra trouver un chauffeur qui vous emmènera. C’est pas compliqué, ils attendent tous autour du fameux guichet.

Bon, comme on est habitués aux plans foireux, on avait déjà repéré le nom d’une guesthouse en plein centre ville. On le donne à notre chauffeur, il ne dit rien de spécial… Cool, il a l’air de connaitre, mais le gars tchatche beaucoup pour pas grand chose. Vous venez d’où? Vous vous appelez comment? Vous avez quel age? Bla bla… C’est sympa mais on voit qu’il récite ses questions sans réellement écouter nos réponses… Anyway. À ce moment là tout ce qui nous intéresse c’est coller notre gros nez plein de sébum sur la vitre pour découvrir ce nouveau pays!

 

Notre chauffeur revient à l’attaque…

– Au fait, c’est quoi le nom de votre hôtel?

– C’est [Nom de l’auberge], et c’est à « telle adresse », dans le centre ville!

– Ha, vous avez réservé?

– Oui (on avait pas réservé)

– J’peux voir votre papier de réservation, pour l’adresse?

– Heu… non mais c’est simple, c’est [on répète l’adresse clairement].

 

Il passe un coup de talkie-walkie à un collègue et nous dit que l’auberge a fermé…

Ho putain, on est tombés sur un relou. On lui dit que c’est pas possible et qu’au pire, il a qu’à nous laisser devant puisque c’est dans le centre ville… Il acquiesce mais on sent qu’il se passe quelque chose bizarre… On fini par arriver en ville et il s’arrête sur le bord de la route.

– Voilà votre guesthouse, elle est au bout de ce chemin mais je peux pas vous y déposer c’est un cul de sac et c’est trop étroit pour faire demi-tour, bla bla…

– Ha, ok merci, salut!

 

Ça nous parait louche mais il y a bien des panneaux indiquant des hôtels donc on y va. Arrivés au bout du chemin, on va voir les 3 auberges qui nous disent qu’ils sont tous pleins mais surtout on se rend compte qu’il n’y a aucune guesthouse au nom de celui qu’on a donné au taxi… On fait demi-tour pour retourner vers là où il nous a déposé… Et là le mec n’a pas eu de problème pour faire ses manœuvres, il a débarrassé le plancher rapido!

Haaaaaa le fucker. C’est là qu’on comprend…

 

Non seulement, on comprend qu’on va devoir se taper 3 kilomètres de marche avec nos sacs, sous le soleil (m’enfin on a l’habitude et au moins on visite). Mais ce système est tout benef’ pour le taxi, il est payé pour faire 18 bornes A/R et en nous lâchant ici, il n’en fait que 12… Il économise de l’essence et il est encore plus vite de retour à l’aéroport pour plumer d’autres touristes! Sympa comme cadeau de bienvenue…

Enfin, on comprend qu’ici aussi on va devoir encore faire attention aux arnaques.

(Le premier qui me sort que « 7$ c’est rien pour un occidental, bla bla et eux ils sont pauvres alors ça les aide bla bla… » j’viens chez lui et j’lui met du jus de piment dans son tube de dentifrice ou dans ses trous d’nez!)

 

Bref… c’est vite oublié parce que la ville nous en met plein les yeux (sans compter la poussière projetée partout par les véhicules) et la priorité c’est de trouver une guesthouse maintenant!

On fait le tour de ce qu’on trouve… trop cher, trop sale, plein… À force de tourner, on a bien repéré où était le centre, et donc la zone touristique plus chère, on décide de s’éloigner. On a juste à traverser la Siem Reap River pour trouver des guesthouses correctes pour pas trop cher. On tombe dans une chambre assez grande, deux lits, ventilo, salle de bain, donnant sur la rue, matelas en mousse et cerise sur le gâteau, y’a une bonne connexion Wi-Fi!

 

On est crevés mais on ne résiste pas à l’envie d’aller explorer la ville de façon plus décontractée!

Déjà le truc qui nous choque c’est le silence dans la rue! Ils se déplacent tous en scooter et en voitures, la circulation est aussi chaotique qu’au Vietnam (un peu moins dense, il faut avouer) mais pratiquement personne ne klaxonne ici! On sent une ambiance générale plus relax!

 

Le long de la rivière qui traverse la ville, il y a une armée de tuktuks qui guettent les touristes!

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Les caractères d’écriture cambodgiens sont vraiment beaux! Par contre pour se repérer ou comprendre des trucs, on va en chier… Heureusement dans les zones touristiques comme ici, presque tout est en anglais.

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C’est d’ailleurs le cas pour les menus dans les resto. On en profite pour goûter un des plats typiques d’ici, un Fish Amok. Une sorte de soupe de poisson à base de popopop… mais pour le hip hop je développe… Donc c’est composé de poisson, piment, légumes, lait de coco. Ça n’en a pas l’air comme ça mais c’est un régale! Par contre il y avait des morceaux verts assez amer, on pense qu’ils ont recyclé une feuille de bananier.

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En parlant de recyclage… il faut faire attention dans les épiceries ambulantes en bord de route parce qu’ils vendent souvent de l’essence dans des bouteilles en verre. Bon et si vous vous trompez, au pire vous péterez le feu… HAHAHAH DRÔLE!

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D’ailleurs, on en a croisé deux qui ont un peu trop abusé de la bouteille la veille…

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M’enfin, ici aussi tout le monde vit dans la rue, il est normal que les petits commerces donnent sur la rue.

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La bouffe est aussi omniprésente dans la rue, pour le plus grand plaisir des animaux errants.

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On remarque qu’ils bouffent tous des petits coquillages. Déjà Lise est allergique aux fruits de mer, mais en plus on préfère éviter tout ce qui vient de l’eau. Ce genre de truc peut être porteur de parasites… De loin ça a l’air bon, mais quand on s’approche, ça pue de façon assez violente. Peut-être parce que ça passe des journées entières en plein soleil avec les mouches qui viennent danser la Macarena dessus?

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Bon, il est déjà temps de rentrer se reposer et s’organiser pour le lendemain. On hésite à demander un ride à ce camion, mais il n’y a plus de place! héhé

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On fait des petits tours d’essai sur la route…On compte aller visiter les temples d’Angkor à vélo le lendemain. On trouvera une petite boutique de location tenue par une mamie qui tient aussi un salon de coiffure juste à côté.

Freins

Selle confortable  

Roues gonflées

Sonnette  

Anti-vol

Lumière dynamo

Panier  

Garde boue  

Airbag x

Autoradio x

Clignotants x
Essuie-glaces x

 

Ils ne sont pas tout récents mais on fait pas les difficiles, pour 4$, on les prend, héhé! On laisse une caution de 40$ et une carte d’identité et ils sont à nous pour la nuit et toute la journée du lendemain!

On comptait aller à Angkor avant le lever du soleil donc il fallait qu’on trouve un endroit sécurisé pour poser les vélos la nuit. On demande au gérant de notre guesthouse si on peut les mettre dans la grande entrée. Il dit que c’est ok mais il a pété un câble quand il a vu qu’on voulait y mettre les cadenas!

– What you doin? Don’t put your locks!

– Hu, why?

– You’re in my house! It’s safe!

– Ho… ok but what if someone from the guesthouse takes it?

– No no no I take care. The door is locked, nobody can take it!

– But it’s the same if we lock it!

– NO! It’s my house, it’s my responsability!

– Ok then if our bikes get stolen during the night, you own us 40USD from the deposit!

– Haaaaaa, pfffff do what you want!

 

À l’heure qu’il est on n’a toujours pas compris sa réaction… Peut-être une question d’honneur et de confiance… Sauf qu’on s’est encore fait arnaquer le matin même et on commence à avoir du mal à faire confiance au premier venu quand on voyage.

On part se coucher… c’est que nos réveils sont calés sur 5h00 du mat!