Aujourd’hui on aimerait louer un scooter pour explorer un peu plus loin. On se rappelle que la dame de la réception nous avait dit qu’elle pouvait nous arranger le coup si on avait besoin de ce genre de service.

On descend, on lui dit bonjour avec nos haleines de poney. A peine le mot « motorbike » sorti de notre bouche elle a déjà le téléphone à l’oreille et est en train de composer un numéro. 18 secondes plus tard elle nous dit « ok, motorbike, ten minutes, here, 200 Baht ».

– Ouai mais nan, en fait on voulait juste les prix et on a toujours pas pris de p’tit dèj…
– Ok ok, j’m’en tape tu t’assieds là et t’attends 10 minutes que ton scooter arrive.
– Ok.

Le scooter arrive avec une femme encore moins réveillée que nous. On n’a même pas vu le scooter qu’elle veut déjà nous faire signer un contrat. On demande à voir le scooter, après une rapide inspection, son scooter est une épave à roulette, éraflé partout, les pneus lisses, la roue de devant n’est pas alignée avec le guidon… Quand on commence à pointer ces problèmes à la femme, elle commence à s’énerver et nous dit qu’elle connait l’état de son scooter et qu’on a qu’à faire des photos si ça peut nous rassurer. Les rayures partout on s’en tape mais les pneus lisses c’est un peu dangereux quand même. Elle fini par nous arracher son contrat des mains et se barre sur son scooter. On préfère faire les relous maintenant plutôt qu’en pleine journée quand on aura crevé à 20 bornes de Chiang Mai. Au final tout le monde était content parce que la dame a pu retourner dormir et nous on a été choper un p’tit dèj et chercher une boutique de location de vélo. On est un peu du genre indécis…

On choisi notre vélo, on laisse une carte d’identité et en moins de 3 minutes on est sur les routes de Chiang Mai les cheveux au vent et des tuktuk qui nous collent au cul!

On se perd dans les alentours de la ville, sortir du « carré » de la ville est un vrai bordel, il ne faut pas hésiter à forcer un peu le passage si on veut pouvoir aller où on souhaite.

D’habitude en vadrouillant de cette façon on tombe rapidement sur des choses insolites, interéessantes, inattendues mais là il n’y a pas eu grand chose. Tout semble concentré soit en ville, soit très loin autour de la ville (les treks, les balades à dos d’éléphant, le rafting, les visites de villages « typiques »…)

On commence par prendre le chemin qui mène vers les montagnes qui entourent la ville, c’est là dedans qu’il y a les fameux treks dont je parle ci-dessus mais à vélo c’est vraiment inaccessible en une journée. Il y a une brume épaisse qui nous réconforte dans notre choix de ne pas y aller.

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En même temps on n’avait pas vraiment besoin de ça.

Entre les agences qui proposent des visites d’endroits « sans touristes » (logique), les autres qui nous emmènent à la rencontre des femmes aux longs cous (on se demande si ils fournissent les cacahuètes à leur jeter), ceux qui nous proposent de monter à 8 dans une nacelle pour bien broyer joyeusement le dos d’un pauvre éléphant qui n’a rien demandé pendant une demi-journée… On préfère passer notre chemin.

 

En parlant de chemin, sur celui qu’on empruntait on est tombé sur Forrest Gump! Hé ouai, la vie c’est comme une boite de chocolat, tu sais jamais sur quoi tu vas tomber. Bon on l’a laissé attendre son bus, nous on devait continuer.

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Plus loin, alors qu’on était à la recherche d’une geocache, un petit chat est venu sympathiser et serait bien venu faire un tour avec nous.

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Le midi on a mangé un truc dans un endroit bien crasseux… mais ça on a l’habitude maintenant.

table.jpgNoël en Thailande

Le problème c’est qu’en mangeant j’ai eu comme un pressentiment, j’avais commandé de simples noodles au poulet mais je le sentais pas trop… Comme c’était tout à fait mangeable j’ai fini mon plat et on a repris la route.

On tourne dans le campus de l’université de Chiang Mai.

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Rien d’extra à l’horizon, à part la découverte insolite au bord d’une grosse route d’une petite baraque de pécheur avec un filet énorme. Le mec doit manger gratuitement tout le temps avec tout ce qu’il doit pêcher là.

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En revenant vers la ville est comme c’était le 24 décembre (ouai on a prix beaucoup de retard sur les articles) on s’est offert un semblant de bûche de noël qu’on a dégusté assis sur un trottoir à côté de la gare.

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On continueras à vadrouiller en ville en vélo mais dans la circulation il est difficile de s’arrêter quand bon nous semble pour dégainer l’appareil… on rate quelques photos sympa mais tant pis.

Plus tard, une fois rentrés à notre guesthouse, mes doutes se confirment par rapport à ce que j’ai bouffé à midi (m’enfin personne n’a envie de connaitre les détails) mais puisque c’est noël on décide de faire craquer le budget et s’offrir un repas correct pour l’occasion. Lise qui avait fait du repérage  quand on était en vélo nous a emmené dans un sushi train all you can eat! Oui! Sushi train + all you can eat! Oui! Le repas/cadeau idéal!

Le concept: On a 1h10 pour bouffer autant de plats japonais qu’on veut pour un prix fixe! On a du attendre avant de pouvoir être assis. C’était exactement le temps qu’il fallait pour se préparer psychologiquement à balancer toute cette bouffe dans notre estomac!

Quand le serveur nous montre notre table et nous indique l’heure à laquelle doit se finir notre repas, on a plus l’impression d’être là pour une compétition que pour manger dans un resto!

Top chrono, on commence à s’empiffrer comme des sumos qui reviendraient d’un séjour sur une île déserte à côté de Manabeshima.

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Après avoir gouté tout ce qui passait sous notre nez, on a commencé à caler au bout de 45 minutes. Ha! On était tombé dans le piège! Mais on n’était pas encore vaincus, on a commencé à attaquer les fruits et les desserts tranquillement… comme ça passait mieux, j’ai retenté de bouffer un petit maki tout mignon et là mon estomac à déclaré forfait… On avait tenu près d’une heure en bouffant non-stop… Après s’être habitués au mode alimentaire thailandais où on bouffe un peu mais tout le temps, c’était un bon exploit.

On va payer puis quand on sort du resto et qu’on commence à marcher, tout ce qui était tassé pendant qu’on était assis a commencé à descendre… bref, on a dégusté dans tous les sens du terme. On a serré les fesses sur le chemin pour rentrer à la guesthouse mais ça valait le coup!