Le départ pour le Vietnam s’est décidé au dernier moment, sur un coup de tête. Il faut dire qu’on avait déjà bien fait le tour du Laos et que notre collègue de travail Vietnamien à Auckland nous avait bien donné envie d’aller visiter son pays. Une fois la décision prise, on a du faire face à un problème de taille : le visa. Pour passer la frontière terrestre, il faut forcement avoir un visa qui peut mettre plusieurs semaines à arriver. On a donc opté pour l’option « visa à l’arrivée » (visa on arrival), possible uniquement en cas d’entrée par avion via un aéroport international.

Les conditions de visas changent régulièrement. Tenez vous au courant des dernières modification sur le site officiel de France Diplomatie.

Comment demander un visa « on arrival » pour  le Vietnam ?

• Avoir un passeport valable encore 6 mois

• Trouver une société de service de visa on arrival pour le Vietnam proposant une lettre d’approbation. Préférez une entreprise fiable et recommandée par d’autres voyageurs.

• Pour un service en français, vous pouvez passer par E-Visums qui propose un vrai service d’accompagnement. Les autres sites de sociétés de visas sont le plus souvent en anglais. Généralement, cette société envoie la lettre d’approbation en 48h, ainsi que le formulaire de demande à donner au service d’immigration pour que gagner du temps.

Remplir le formulaire en ligne (cela prend moins de 10 minutes) et payer les frais. Écrire le nom complet (avec tous les prénoms du passeport), sinon l’entrée sur le territoire vietnamien pourra vous être refusée. Le tarif est inférieur à 20€ par personne pour un visa à entrée unique d’un mois. Il augmente pour une demande de visa de 3 mois ou à entrée multiples. La lettre d’approbation est envoyée sur votre email en moins de 72h.

• Une fois arrivé à l’aéroport, se diriger vers le comptoir « visa on arrival ».

• Donner la lettre d’approbation aux agents de l’immigration, avec deux photos d’identité taille passeport, le formulaire de demande (fournit par la société de service de visa, également disponible aussi sur place à l’aéroport) et 25USD pour payer le visa d’un mois en entrée simple. Le tarif est de 50USD pour une entrée multiple.

À savoir : Si vous n’avez pas de photo d’identité, elles peuvent être faites sur place contre quelques dollars. Ayez toujours la somme en dollars US, certains aéroports n’acceptent pas les euros ou les dongs. Si vous partez vraiment au dernier moment, vous pouvez demander une procédure accélérée pour la lettre d’approbation pour quelques euros de plus. Vous pouvez aussi demander un visa touristique de 3 mois mais les frais seront plus élevés.

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  • Pour un séjour inférieur à 15 jours, les ressortissants français n’ont plus besoin de visa. Cette mesure est en vigueur jusqu’au 30 Juin 2017. Il est possible qu’elle soit renouvelée.
  • Il reste possible de faire une demande de visa à l’ambassade du Vietnam en France, mais les délais sont d’environ 2 semaines pour avoir un rendez-vous, puis de quelques jours pour obtenir le visa. Le prix est plus élevé que pour une demande de visa on arrival.
  • Un service de e-visa a été mis en place en Février 2017 pour une projet pilote de 2 ans. C’est un nouveau procédé avec peu de retour de voyageurs pour le moment, donc nous vous conseillons d’attendre quelques mois que le système soit bien rodé si vous voulez le tester.

Une fois nos lettres d’approbations en poche, on achète nos billets d’avion à la dernière minute pour Hanoï. En deux jours, toutes les formalités étaient pliées! Il est temps pour nous de dire au-revoir au Laos et à sa capitale, Vientiane.

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Après une petite négociation, on saute dans un tuk-tuk direction l’aéroport, le trajet de 8km n’a pas été de tout repos. Les freins du véhicule ne semblaient pas marcher, le moteur faisait un bruit d’aspirateur kazakh et le guidon gigotait tout seul. On a cru mourir 30 fois, heureusement que le chauffeur était sympa. Au final, le moteur du tuk-tuk a rendu l’âme quelques centaines de mètres avant d’arriver à destination. On a fini le trajet à pied, bien content d’être arrivés entiers.

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La suite du voyage n’a pas été plus reposante. Notre avion était en retard  alors le pilote a décidé de faire le bourrin en fonçant et tournant dans tous les sens pour essayer d’arriver à l’heure. Il a réussi son coup vu qu’on a atterrit avec 20 minutes d’avance… Le gâteau à la carotte qu’on nous a servit en vol a eu du mal à rester dans nos estomacs.

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La procédure de visa est réglée en 5 minutes, on récupère nos sacs-à-dos puis on s’entasse dans un minibus qui nous amènera au centre-ville d’Hanoï pour 40.000 (1,36€). Ici au Vietnam tant qu’un bus n’est pas rempli à craquer, il ne démarre pas! Sur la route on croise autant de buffles que de scooters et de rizières. On arrive dans la capitale à la tombée de la nuit… On ne connait rien de la ville, on avait juste repéré à l’avance le coin des guest-house. Sur une carte et au calme ça semblait facile mais avec la fatigue du trajet, la découverte d’un nouveau pays, la nuit et la circulation anarchique, ça a été un peu plus compliqué que prévu. On fini par trouver en moins d’une heure, après avoir refusé bon nombre de chambres à prix « spécial touristes ». Épuisés, on sort dévorer notre premier Phở (soupe tonkinoise) qu’on déguste avec des nems sous le chant des klaxons.

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