On écrit en direct d’un camping entouré de kangourous, on est face à l’océan, il pleut, et y a pleins de moustiques.

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On est parti hier en fin d’après midi.

On aurait aimé partir plus tôt, mais on a du attendre…

La chambre est toute vide, toute propre, et on devait rendre les clés et récupérer la caution auprès de O (notre deuxième coloc) mais on ne sait pas où il est parti. C’est un peu le stress là.

Bref, ce matin on a été charger la voiture avec de la bouffe. En chemin on a trouvé un caddie abandonné qui nous a bien aidé. Des vrais clodos, heu… backpacker.

En parlant de backpacker, en rentrant à l’appart deux français nous ont arrêté dans la rue et nous ont sorti « salut, vous nous connaissez pas, mais on vous connaît, on lit votre blog!« .

haha, hystérie!

Des lecteurs inconnus qui nous reconnaissent dans la rue! Ils avaient l’air cool, mais aucun de nous n’avait vraiment le temps donc on a juste discuté 1 ou 2 minutes.

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Lise a été voir le médecin, il lui a d’abord dit qu’a première vue, tout allait bien selon elle… alors Lise a quand même insisté pour être auscultée (c’est pas fou sérieux?) et au final le docteur lui a trouvé une nouvelle infection aux jambes. Ça fait 1 semaine qu’elle a du mal a se tenir sur ses jambes, et effectivement elle n’a plus beaucoup de réflexes dans les jambes.
Résultat, elle doit prendre les mêmes antibiotiques qu’avant. Super, les étrangers c’est pas bien grave si ils tombent malades.

Et Lise a aussi eu droit à « Et j’paris que vous avez besoin d’un certificat médical pour le boulot? »
Dommage elle en avait pas besoin.
Bref, ça fait un peu peur, mais on verra dans les jours qui viennent si elle guérit ou pas.

Et pour ceux qui se demandent ce qu’on va foutre dans le Queensland pour revenir au nouvel an à Sydney dans même pas 2 semaines. C’est juste une histoire de paperasse, on doit aller enregistrer la voiture à notre nom dans l’état où les précédents propriétaires étaient enregistrés… connerie de paperasse :(

Bon, O n’est toujours pas là… On a seulement le numéro de téléphone de Ron qui est au boulot et qui ne répond pas. Ça commence à faire chier… et encore une fois casser nos plans…

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Au final on a attendu plus de 3h, et on a quitté Sydney en fin de journée vers 18h.

On a pas mal galéré pour sortir de la city.
Après avoir passé le Harbour Bridge à pied, en métro, et en bus, on l’a enfin passé en voiture !
La classe !

On a décidé d’aller passer la nuit dans un des campings gratos le plus proche de Sydney…
Mais y avait quand même 150 bornes à faire.

C'est parti pour l'aventure !

 

On découvre enfin ce qu’il y a à l’exterieur de Sydney : des routes interminables taillées dans les collines, des arbres étranges… A peine sorti de la ville on se retrouve au coeur de la nature : on est vraiment tout le temps entourés par la forêt et la roche.
On avait tout prévu pour pas se perdre, et pourtant, on s’est paumé.
On a pris une sorte d’autoroute qu’on a fini par quitter, et on s’est retrouvé encore plus dans la campagne: des petites routes de campagne sur lesquelles on a croisé deux voitures en une heure de route…
Et d’ailleurs, évènement !
On a vu notre premier kangourou en liberté qui sautait et tout !
Il a traversé la route juste devant nous, on a quand même freiné pour l’éviter et l’observer, on était tout gaga…
Après on en a croisé plein d’autres, mais la nuit commençait à tomber, et il fallait vraiment qu’on trouve notre « camping ».

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Lise avait le nez dans les cartes, pendant que je lui gueulais dessus parce qu’elle trouvait pas (en même temps, le nom des routes n’étaient presque jamais indiqué, difficile de se repérer…). On ne voyait plus les panneaux parce qu’il faisait trop noir, et même en plein phare ça éclairait pas loin.
On a fini par s’engager sur une « dirt road » (une route de terre, avec des trous et des cailloux partout) sur laquelle on s’est bien paumé aussi en risquant notre vie. Après de multiples détours on a fini par voir au loin un feu, c’était d’autres campeurs qui étaient dans le « camping » qu’on cherchait.

On a cherché une « place » parmi les arbres. On s’est arrêté et juste en face de nous pendait une énorme
araignée au bout de son fil. Elle avait l’air bien méchante, c’était pas comme nos araignées françaises…
Rien que l’abdomen faisait plusieurs centimètres. On a pas traîné dehors, et on a vite mangé à l’arrache dans le noir dans la voiture (un reste de riz que Ron nous avait fait et une banane…) puis on s’est endormi bien fatigués, avec vue sur les étoiles, enfin…

La nuit a été pleine de rebondissements. A chaque craquement de brindilles on se réveillait, mais on a quand même bien dormi.

Le lendemain vers 8h, on découvre enfin à quoi ressemble notre « camping ».
Ca ressemble à rien : juste une foret, une clôture, une poubelle, une citerne d’eau de pluie, et un chiotte de 10 mètres de profondeurs sans papier (on entendait notre pipi tomber 10 secondes après)

 

On a aussi découvert nos deux voisins : des gens en 4×4 qui ont osé s’aventurer là dedans.
On faisait vraiment tache avec notre belle macfly.
On a pris le temps de vider et nettoyer la voiture, et bien la ranger.

On a repris la route en fin de matinée, ça a été plutôt facile cette fois ci.
(on peut éviter les trous et les cailloux quand il fait jour)

On a passé l’après midi à rouler principalement sous la pluie (au moins ça a nettoyé macfly qui était pleine de poussière après la dirt road) et les éclairs, avec quelques pauses pour manger sur des airs d’autoroutes, faire le plein, et se dégourdir les jambes.

On avait prévu de s’arrêter dans un camping avec douche, mais vu qu’il pleuvait beaucoup et qu’il faisait encore bien jour, on a décidé d’aller dans un camping situé 100 bornes plus loin.
On sort de l’autoroute à Corindi beach, et on suit les panneaux pour arriver au camping.
On passe dans une petite zone résidentielle avec des super vieilles baraques et sur un petit terrain abandonné au bord de la route, on voit encore des kangourous, mais cette fois ci des super gros et très nombreux. Y en avait même des plus grands que Lise qui faisaient de la boxe.

On arrive au camping, la réception nous annonce qu’il reste une place face à l’ocean… C’est parfait, on en demandait pas tant ! On nous propose aussi le wifi gratuit. Là, c’est carrément le pied ! Tout ça pour $20 pour deux pour une nuit !

https://i1.wp.com/www.sethetlise.com/wp-content/uploads/2008/12/3154501927_f0d85cd95c.jpg?resize=500%2C375https://i0.wp.com/www.sethetlise.com/wp-content/uploads/2008/12/3130007291_c3ed1c0d5c.jpg?resize=375%2C500On s’installe sur notre zone U6 sous un arbre, et comme il recommence à pleuvoir, on se bricole un abri avec une bâche à moitié accroché dans l’arbre et sur la voiture.
On se fait un petit coin douillet pour manger, c’est le grand luxe : noodles – viande séchée – concombre – oeufs brouillés – épices – coca… Ca fait du bien de manger… Et qui plus est, du chaud !
Nos voisins de campings nous regardaient tous avec notre installation de macgyver, parce qu’ils ont tous un mobilhome, ou une tente super équipée, et ils s’apprêtent à passer noël ici… D’ailleurs pas étonnant qu’ils rigolent tous vu qu’ils fument tous du cannabis. Ou qu’on aille, on en prend plein le nez.

La nuit commence à tomber, on va faire notre vaisselle, et on se rend compte qu’il y a des douches chaudes…
On s’en ai pris une, et maintenant on s’apprête à dormir face à l’océan, car demain, une longue route nous attend encore !

*bonheur*
(désolé, on peut pas mettre trop de photos, parce qu’on a le droit qu’un 50mo de transfert)

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THE FAMOUS « AUSTRALIAN » INSOLITE THINGS OF THE DAY

En mettant du bouillon de boeuf dans nos noodles, on s’est rendu compte que c’était du bouillon sans boeuf… Quand on lit les ingrédients on voit : sel, sucre, sauce soja, arôme artificiel de boeuf. WTF !

Nos voisins de campings ont décorés leur tente avec des guirlandes et des pères Noël.

Sur la route, on a croisé pas mal de voiture de flics : elles sont jaune, violette ou bleu pétants, avec tous les accessoires de tuning.