Province de Wellington

C’est le moment de quitter la province de Wellington… On s’y sentait bien mais l’appel de la route est trop fort. Finis les tremblements de terre et les coups de vents, à nous l’aventure !

Il pleut. On longe la côte Ouest de l’île du Nord qui nous offre des paysages mystérieux. On s’arrête d’abord à Paremata pour faire une petite randonnée. Ça glisse fort, les chemins sont des rivières de gadoue, la pluie ruisselle sur nos visages, le brouillard est bien installé… Toutes les conditions sont réunies pour une matinée bien pourrie.

On reprend la route pour s’arrêter au petit village de Paekakariki (oh oui). C’est mignon, y a la mer, la pluie et des montagnes toutes vertes.  Mais on y est surtout pour emprunter un morceau de la randonnée Te Araroa qui parcourt le pays du Nord au Sud sur plus de 3000 km. Bon, on aura fait qu’une quinzaine de bornes sur le chemin pour finir encore plus trempés. On sent le chien périmé de la tête aux pieds (surtout aux pieds).

Prochain arrêt : Levin. La ville semble tourner au ralenti. Il y a encore les vieux chemins de fer, les gens sont tranquilles (et bedonnant), les boutiques se ressemblent.

Il est déjà temps de trouver un endroit pour dormir…

On essaye une petite route sous un pont à côté d’un champs de vaches. Oui, en NZ les vaches poussent dans les champs!

On en a eu la preuve, puisque lors d’une éclaircie, on a eu la chance de voir un petit veau naître devant nos gros yeux

ébahis! C’était un peu dégueu, mais mignon… mais dégueu.

Finalement l’endroit n’était pas top pour dormir à cause de l’odeur des bovins et des voitures/camions juste au dessus.

On leur a dit au revoir et on s’est trouvé une petite aire de pique-nique en contrebas de la route.

Ça faisait un bout de temps qu’on dormait sous des lampadaires, le long du waterfront à Wellington. Là on s’est retrouvés dans la nuit noire, obscure et sombre (et Isabelle a les yeux bleus).