On continue notre boucle sur la petite route panoramique du Nord de la Péninsule de Coromandel. La virée tourne vite au cauchemar : le chemin est escarpé, non goudronné et il pleut à torrent. Visibilité zéro, découverte de paysage réduite à néant, envie de sortir inexistante, essence qui baisse dangereusement.
C’est en arrivant à Waikawau que la météo devient plus clémente. On découvre une plage dans le brouillard entourée de falaises escarpées.
Un tuyau d’arrosage nous attend sagement sur le parking. On en profite donc pour se laver à l’eau glaciale et donner un coup d’éclat à Giga-pudding qui brille de mille feux !
C’est avec soulagement qu’on retrouve la ville de Coromandel alors que la panne d’essence nous guettait. Vu qu’on est dans le coin on part acheter quelques moules et noix de St-Jacques fumées pour déjeuner. On continue notre chemin vers l’Est de la péninsule.
Ici, les panneaux « chute de pierre » ne sont pas là pour faire beau…
On arrive à Whangapoua pour tenter d’atteindre la plage de New Chum’s.
C’est une plage qui se mérite. Pour y accéder il faut traverser un ruisseau qui coupe la plage en deux, puis marcher plusieurs dizaines de minutes sur des rochers glissants pleins de coquillages en tous genre pour enfin remonter un chemin boueux.
Quand on arrive enfin à New Chum’s Beach, on est seuls au monde… Le sable est immaculé, l’eau clair, les falaises majestueuses. Seuls quelques martins-pêcheurs et huîtriers nous tiennent compagnie.
Sur le chemin du retour, Seth résiste à l’envie irrépressible de cueillir des moules fraîches pour dîner. On est dans une réserve donc la faune est protégée.
On passera plus d’une heure à trouver un endroit pour dormir. La côte Est de la péninsule est plus touristique et les panneaux interdisant le camping sont omniprésents. On finira à dormir dans une sorte de décharge sauvage sur un bord de route. Glamour !