Avant de quitter Kuala Lumpur, on est retourné voir les Petonas Towers de nuit… qui sont encore plus belles et impressionnantes!


On a trouvé une « guest house » en plein centre de Phuket, avec une chambre double d’environ 30m², avec douche/chiotte, ventilo, sur le toit  (avec vue sur la ville quoi)
, p’tit dej’ inclus pour 370฿ (soit 7,50€).

Nous voila maintenant à Phuket en Thaïlande. Cet endroit est bien connu pour ses plages paradisiaques, alors on s’attendait à tomber dans une sorte de parc d’attraction géant pour touristes… mais c’était pas le cas a notre arrivée parce qu’on choisi d’aller dans la vieille ville de Phuket plutôt qu’a côté des plages.


Nos affaires à peine posées, on se met à la recherche d’un endroit où manger. On avait hâte de goûter de la « vraie » cuisine thaï après les bons repas que Ron, notre coloc thaï de Sydney, nous avait déjà fait. Un chicken red curry pour Lise et des fried noodles and sea food pour moi, avec comme boisson du lait de coco bien frais… et de la pastèque et des bananes naines en dessert, on s’est régalés pour 200
฿ (soit 4€)… tout ça pour dire que la vie ici est vraiment pas chère et que ça fait plaisir après avoir raqué comme des gros touristes en Australie.

 

Bon, après ça on a été faire chauffer les appareils photos et nos tongs dans les rues de la ville!

 

Ici encore on a l’impression d’être dans un « bordel organisé ».

C’est quand même plus propre que Kuala Lumpur, les gens ont l’air plus respectueux mais c’est autant la mission pour traverser une rue! Il y a bien des passages piétons mais ils ont du les peindre avec de la peinture qu’ils avaient en rab’ parce qu’il n’y a aucun feu ou signal avertissant le piéton qu’il peut traverser. Par contre les automobilistes ont de gros compte à rebours leur indiquant quand le feu va passer au vert ou au rouge.

 

Ils se promènent presque tous en mobilette, a plusieurs dessus et souvent sans casque… Ca nous semble fou après l’Australie où le port du casque est obligatoire même pour un vélo! Sur la route nationale entre l’aéroport et la ville on a vu à plusieurs reprises des gens en scooter à contre-sens!

Les câbles électriques/téléphoniques forment une sorte de pelote de laine emmêlée entre chacun des poteaux à travers toute la ville, certains câbles arrivent même à moins de 2m du sol, et il n’est pas rare d’entendre l’électricité crépiter juste au dessus de nos têtes à cause d’un faux-contact ou je sais pas quoi.

 

Dans la rue, la bouffe est omniprésente et super variée, certain ont leur boutique de bouffe carrément sur leur mobilette. On a pu parcourir des rues où il y avait des marchés improvisés sur le trottoir.

On peut aussi croiser (surtout le matin) des gens qui trimballent deux gros paniers avec de la bouffe dedans, ils ont une sorte de petit klaxon dans la main pour prévenir de leur présence et les gens descendent acheter leur petit dej’.

On sent qu’on est vraiment dans une autre culture parce qu’on voit souvent devant certaines boutiques des tas de chaussures (on devait faire pareil chez Ron), la bouffe est complètement différente, il y a des échafaudages en bambou, des chiens errants, on voit des sortes de mini temples devant des maisons, des plateaux de nourriture en offrande posés dans la rue…

 

et même les multinationales jouent le jeu!

  

Tout ça réuni procure un dépaysement presque total, sans compter qu’il y a même la barrière de la langue (la plupart des commerçants et des gens dans la rue ne parlent pas anglais) et surtout l’écriture qui semble sortie d’un film de science-fiction.

 

Le lendemain matin, après notre p’tit dej à l’auberge à base de toast verts (??) on est retournés faire un tour dans le coin et on a pu voir une sorte de cérémonie d’offrande dans la cours d’un temple. De grandes statues en papier mâché étaient dressées et à leur pieds se trouvaient des tables débordantes de nourriture, d’eau et d’objets.

Comme si le peuple offrait a manger à ces dieux moches pour qu’ils s’en aillent. Enfin j’en sais rien mais j’imagine que ça doit être un délire dans le genre.

Après un bon repas au resto, on a décidé d’aller enfin voir une plage! On a choisi Patong beach, parce que c’est à celle là que tout les taxi nous proposent d’aller. Sauf qu’on a pris un mini-bus pour y aller.

Là encore, c’est le bordel! Déjà le bus ne part que quand il est plein, mais plein genre tous collés les un aux autres, mais on comprend vite pourquoi! C’est pour faire corps dans les virages. On monte à l’arrière, on s’assied sur les côtés et au milieu (le banc central n’est pas vissé au bus), il n’y a pas de porte, pas de fenêtre, des ventilo au plafond et c’est partiiii! On paye pendant le trajet, et il n’y a pas d’arrêt précis, suffit d’appuyer sur le bouton et le chauffeur s’arrête quelques mètres plus loin. Pas pratique mais rock n’ roll et pas cher (50฿ à deux)!

Arrivés à Patong on découvre vite la plage qui est complètement laide, pleine de jet-ski, il y a en permanence 3 bateaux qui tournent pour tracter des gens en parachute, des centaines de transat et parasols empilés sur le bord de plage. Presque tout est traduit en anglais, nous voila dans le fameux « parc d’attraction à touriste »! On a même croisé une famille d’australiens des campagne qui avaient pris le même avion que nous « Kuala Lumpur-Phuket ». En marchant dans la rue on ne peut pas faire 2 mètres sans que quelqu’un nous propose un truc… « massage? – tuk tuk? – you smoke? – need a new shirt? – wanna eat? – hello my friend! – taxi? – cheap for you! – come in!

Un cauchemar qu’on ne peut pas arrêter, un labyrinthe dont on ne trouve pas sortir, une sorte de bad trip capitaliste…

On a vu un peu plus tard ce T-shirt, qu’on a tout de suite voulu acheter. (on l’a pas fait hein)

On a l’impression d’être un morceau de viande dans une cage de lion, il y avait une atmosphère étrange, entre les « masseuses » sur-maquillées en petite tenues qui ont comme seul clients des bandes de vieux et gros touristes, les locaux qui nous suivent dans la rue pour nous vendre tout et n’importe quoi, les mecs qui attendent sur le trottoir pour nous tirer littéralement dans leur magasin… tout ça en sachant qu’il y a 4 ans, cet endroit était ravagé par un tsunami…
 

Peu importe la rue qu’on prenne pour y échapper, on y avait droit. On a donc été sur la plage qui s’était vidée pour observer un coucher de soleil qu’il était tout beau avec ses rayon qui se reflétaient sur l’eau!

Y’avait encore des gars qui faisaient du parachute tracté mais bon c’était beau quand même.

Découverte de Phuket

D’ailleurs les gars sont un peu tarés parce que pour diriger le parachute et aider au décollage et atterrissage, y’a un thaï qui grimpe dans les fils du parachute derrière la personne, sans sécurité ni rien… sisi j’te juuuuure, y sont fous! On a attendu qu’y en ait un qui tombe de son parachute mais c’est pas arrivé donc on a été manger (ptain, on passe notre temps à bouffer en Thaïlande!)

On est retournés attendre le « bus », mais y’a un tuk tuk qui est venu nous dire que le bus ne passait plus après 6h…
 

Alors pour rentrer on a le choix entre:

– le taxi (cheeeeer)

– à l’arrière d’une mobilette-taxi (250฿) mais à 3 sur la mob et sans casque, on est certains de mourir au premier virage…

– le tuk tuk.

Après une petite négociation avec le chauffeur du tuk tuk, (on a économisé 50฿!) le mec nous emmène à Phuket town. Là c’était encore pire que le bus parce qu’ils y avait pas d’autres gens autour pour amortir les chocs ou nous éviter de bouger dans tout les sens.


Lise fait bien semblant qu’elle n’a pas peur.

 

M’enfin ce sont juste les premières rues qui font peur… quoi que… c’est le fait de pas être attaché et la façon de conduire ici qui fait peur. M’enfin ce fut notre petite poussée d’adrénaline de la journée avant un bon dodo.