Pour notre dernière journée à Katmandou, nous retournons vers Sundhara, le quartier historique de la ville. Nous parcourons les rues avec nostalgie. La capitale du Népal est un vrai coup de coeur. Son parfum si particulier, mélange de poussière, de gaz d’échappement et d’épices va nous manquer.
Demain, nous partons découvrir les montagnes de l’Himalaya ! On les aperçoit d’ailleurs au loin derrière la pollution de la ville.
En route nous tombons sur une manifestation, ce qui est plutôt inquiétant. On sait que les mouvements de révolte sont souvent suivis de grèves qui sont un problème majeur au Népal. La situation politique est délicate et instable. Quand une grève (ou Bandh) se met en place, tout le pays est paralysé : interdiction de circuler en transport privé ou public, fermeture des restaurants, des magasins et des hôtels. Bref, c’est la merde !
Heureusement pour nous, les manifestants ont l’air pacifique. On ne comprend pas trop ce qu’ils réclament. Ce qui est sur c’est qu’ils bloquent la circulation qui devient encore plus chaotique que d’habitude.
Cette tour s’appelle en fait Dharahara, ou Tour Bhimsen. C’est une tour qui fait plus de 60 mètres de haut et qui date de 1832. A l’époque, elle avait un but militaire vu que c’était une tour de garde. Si un danger approchait, un mec jouait du clairon pour que les soldats se préparent à attaquer. Et puis il y a eu un gros séisme en 1934 qui a réduit Dharahara en poussière. Quelques années plus tard on a reconstruit le monument.Au loin on aperçoit une grosse tour blanche. On ne sait pas ce que c’est, alors on décide d’aller voir ça de plus près…
Aujourd’hui la tour est surtout utilisée par les touristes qui veulent prendre des photos de la vallée de Katmandou. Moyennant quelques roupies, on peut monter les 213 marches de l’escalier en colimaçon qui mènent au sommet.
6 fois plus cher pour un touriste que pour les locaux, qui dit mieux ?
Nous on a préféré garder nos quelques roupies pour trouver un bon truc à manger dans le coin. Malheureusement les étales environnantes n’étaient pas très appétissantes.
On se dit qu’en se perdant des les rues on finira bien par trouver quelque chose. On passe devant la gare de bus qui est en pleine effervescence. C’est là que la plupart des locaux négocient leur trajet vers les coins les plus reculés du Népal.
Après quelques minutes de marche, un aiguiseur de couteau attire notre attention. Déjà parce qu’il a une machine hyper-stylée pour son travail, mais aussi parce qu’il est juste devant un petit restaurant qui sert des MOMOS à prix cassés. On entre et on ressort très rapidement. Il y a tellement de fumeurs dans la salle non aérée qu’il est difficile de respirer.
Finalement, au détour d’une rue on aperçoit un long couloir qui sent la pisse et qui mènent à des petites boutiques : un barbier, une agence de voyage et un restaurant végétarien. Banco ! On rentre, on commande des pakoras et quelques plats épicés, c’est vite servi et c’est délicieux.
Demain on part tôt pour Pokhara !
Très bonne année à vous deux ! j’espère qu’elle sera aussi riche en découvertes et en voyages que les années précédentes 😉
Merci ! Bonne année aussi !
Je reviens du Népal et je prends beaucoup de plaisir à parcourir votre blog!
Pokhara, ça va vous changer!
Vous comptez faire un trek? Lequel?
Oui, mais des petits treks. On a hélas pas le temps de faire de gros treks