On a quitté l’Australie pour de bon… et pris l’A380 pour aller à Singapour, on a pas vu les 9h de vols passer… Des hôtesses aux petits soins, à boire et à manger à volonté, des films et des séries cools à mater, pas trop de turbulences…

Arrivés à Singapour, on devait passer la nuit dans l’aéroport parce qu’il y a des salles de siestes et des sièges bien confortables. On avait pas prévu qu’Air Asia soit fermé à notre arrivée et qu’on ne puisse pas faire transiter nos bagages. On s’est donc retrouvé coincé devant les terminaux, avec nos gros sacs à dos et des sièges en plastique en guise de couchette. Vers 2h du mat’, on s’est rabattu sur la banquette d’un mac do ouvert 24h/24, mais c’était difficile de dormir vu qu’il y avait la radio locale avec des sons electro-pop-rock qui tournait à fond.

Au petit matin, on a embarqué dans un avion minus pour 15 minutes de vol (c’est du luxe! Ca ne coûtait que 6€). On a volé assez bas avec plein de turbulences. L’avion tournait toutes les 2 secondes et a atterrit de travers. On était tout blanc en sortant.

On a passé les douanes et les contrôles de températures (pour la grippe porcine) sans problèmes, et on a du réveiller le mec de la quarantaine pour qu’il examine un carnet avec de la terre et du sable d’Australie qu’on a récolté un peu partout lors de notre périple. Le mec était complètement à l’ouest, et sans vraiment examiner nous a dit que c’était bon pour pouvoir retourner dormir.

En sortant de l’aéroport, une horde de jeunes nous ont abordé pour nous vendre un ticket de bus pour aller au centre ville. On a pris le premier qui s’est présenté, et on s’est retrouvé dans un bus à moitié cramé, avec un moteur qui s’arrêtait de temps en temps, une direction qui prenait mal les virages… Rock’n’roll !

Arrivé au centre, on prend le metro pour aller à l’auberge, et on se rend compte que le réseau est vraiment mal foutu: quand on a une correspondance (ce qui était notre cas), il faut sortir de la station, et errer dans les alentours pour chercher l’autre entrée de la même station…  Arrivé à destination, on s’est encore paumé un peu dans les rues avant de trouver l’auberge…

Première impression: c’est assez crado. On a vu pas mal de gens porter des masques, et on a décidé de faire pareil pour éviter de choper la grippe ou autre chose. Il y a continuellement une brume blanche dans l’atmosphère à cause de la pollution. Il y a des ptits chats abandonnés partout, des poubelles, des stands de bouffe au manque d’hygiène indubitable, des trottoirs plein de trous/marches/grilles instables…  Et bizarrement, on kiffe !


Pour éviter de choper la tourista tout de suite, on se rabat sur un mac do, et on s’endort creuvés (vu le peu d’heure de sommeil des nuits précédentes). En Malaisie, mac do livre à domicile, les chanceux… 

 


Le lendemain, on continue de se balader dans la ville, et on a l’impression qu’il y a des marchés et des stands de bouffe partout… On est harcelé par des vendeurs de Rolex à 1€, de sacs Louis Vuitton à 3€, et de boissons étranges qu’ils foutent dans des sacs plastiques avec une paille. D’ailleurs, ils foutent un peu tout dans des sacs plastiques, c’est marrant. Les flics se baladent tranquillement au milieu des stands de contrefaçons sans bouger le petit doigt… 


On se dirige ensuite vers la « city » pour aller voir les gigantesques Petronas towers. On chope des tickets gratos pour monter dans le couloir qui les relient (au 41ème étage) et avoir une belle vue sur la ville. On fait du lèche-vitrines dans le centre commercial en attendant notre tour, deux heures plus tard. 

On a eu de la chance de pouvoir chopper des tickets, car les places sont limitées.


Dans la city, on pensait être entouré de buildings, et voir des rues un peu plus clean, mais c’était pas le cas. C’était juste un peu moins le bordel, et un peu moins crado. 

Au final l’architecture malaysienne est très diversifiée…

Singapour et Kuala Lumpur

Traverser la route ici est quasiment impossible car le flot de voitures ne s’arrêtent jamais. Il faut juste attendre le bon moment et traverser (en courant) à ses risques et périls… Il y a des mobilettes partout, qui roulent même sur les trottoirs en heure de pointe. Dans la rue, les gens nous bousculent, c’est comme si on était invisibles. Bref, sur la route ou dans la rue, c’est à nous de faire gaffe pour survivre. On a vraiment une impression de bordel généralisé. On a vu à plusieurs reprises des enfants sans casques sur les genoux de papa au guidon de son scooter.


On est retourné faire un tour dans Chinatown et Little India, où on a l’impression que tout le monde vit dans la rues… Il y a tout le temps de l’animation, de la bouffe qui grille, des gens qui trimbalent des boutiques roulantes… 

Singapour et Kuala Lumpur

Comme à notre habitude, on a quand même fait un peu de tourisme culinaire… Au début on était pas tenté en voyant les gens qui font la vaisselles carrément sur le trottoir dans des bassines d’eau crade, le manque d’hygiène (rats, fourmis, mouches), et l’eau qu’ils utilisent (pleine de bactéries auquelles les touristes ne sont pas habitués). Mais c’est vraiment pas cher, et ça sent bon… Alors on a cherché quelques stands qui avaient l’air moins crado et qui servait des spécialités Malaisiennes…

Singapour et Kuala Lumpur