Nous quittons Phitsanulok au petit matin pour Chiang Mai au Nord de la Thaïlande. On attend une bonne heure sur le quai de la gare, ici c’est rare que le train soit à l’heure! En attendant les locaux nous saluent « Hello, Bonjour! » et nous regardent amusés.

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Le train arrive enfin, on va s’asseoir en 3ème classe sur nos sièges en plastique dur. C’est pas hyper confortable mais le trajet ne dure « que » 8h30. Commence ensuite le ballet entre contrôleurs et vendeuses de bouffe insistantes. Il fait froid, les paysages de rizières laissent place aux plantations de thé et aux montagnes verdoyantes.

Prendre le train pour Chiang Mai

Arrivés à Chiang Mai on ne reconnait pas la Thaïlande ! Les rues sont presque propres, on peut marcher sur les trottoirs, les coups de klaxons sont plus rares. C’est reposant mais un peu déroutant. On marche 4 kilomètres pour rejoindre le centre-ville et trouver une guest-house.

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Le lendemain, après un petit dèj thaï (soupe de riz pimenté) on part en exploration dans de la vieille ville qui est délimitée par des ruines de remparts.

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Toute la vieille ville est un peu trop lisse, faite pour accueillir les touristes. Les restos servent surtout de la bouffe occidentale, tout est écrit en anglais, on croise plus de blancs/lunettes de soleil/short/appareil photo (comme nous) que de locaux, tout les restos/hôtels/boutiques font tour opérateur pour des excursions en éléphant ou des treks « non touristique » dans la jungle. Bref, l’atmosphère est relaxante mais ça ne nous inspire pas beaucoup. On visite quand même quelques temples et on trouve des ruelles sympas avec des vieilles maisons. On tombe aussi par hasard sur un immeuble abandonné qu’on ira visiter pour une mini session d’urbex.

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Dans une cour à l’arrière il y a des coqs de combats et des chiens. Un peu en stress d’être vu par des locaux, on ne s’attarde pas trop.

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Comme on aime bien la gastronomie thaïlandaise, on cherche un coin typique pour manger. On trouve un grand hangar/resto avec des prix défiants toute concurrence! Bon, c’était pas hyper appétissant avec l’odeur des poubelles qui pourrissaient à côté mais ça fait le job.

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On passe une bonne partie de l’après-midi à discuter des suites possible de notre voyage (et on finit par acheter un billet d’avion pour le Laos). Il faut savoir que pour ces quelques semaines en Asie, on a pas vraiment de plans. On a décidé de ne pas trop organiser les choses, de faire comme on le ressent, de prendre le temps. Pour une fois on se renseigne très peu sur les coins dans lesquels on se trouve. On passe peut-être à côté d’endroits touristiques intéressants mais cette façon d’explorer les pays est plus reposante et on tombe souvent sur des bonnes surprises.

Le soir on trouve un tout petit resto où les plats sont délicieux : légumes au curry rouge et noodles aux noix de cajoux. On déguste ça en observant les larves de moustiques dans le vase posé sur la table avec des lampions qui volent dans le ciel.

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