Les îles de Toronto au large de la ville

Article rédigé dans des conditions « extrêmes »… sans internet! (Plus de détails dans le prochain article)

Au large de Toronto dans le lac Ontario se trouve un chapelet d’îles verdoyantes.
On a été y passer une journée! Parce que la ville, les buildings, les travaux, le bruit, les gens, le béton, les camions, les sirènes, les klaxons… Y’en a marre!
La météo prévoit une belle journée pour ce vendredi d’Août, on décide d’aller tôt sur l’île pour éviter les touristes.

On embarque sur le ferry à 8h45.

L’embarcation est presque vide! On est 8 à se diriger vers l’île! Si on heurte un iceberg il devrait y avoir assez de gilets de sauvetage…

Moins de 10 minutes d’une traversée paisible, nous sommes arrivés! Quelle expédition!

L’île est aménagée pour le tourisme mais c’est pas Disneyland non plus. Il y a peu de parcs dans le centre ville de Toronto et ça nous change d’être ici!

La ville apparaît au loin mais on profite du silence et de la verdure, tel des petites abeilles qui butinent allègrement le printemps venu! – Baudelaire

Pas de temps à perdre, on se met en marche. On avait repéré des geocaches éparpillées dans les îles pour donner un intérêt en plus à notre visite. Ça nous emmène sur une petite plage où des habitantes de l’île font leur gym du matin parmi quelques restes de soirées.

On pensait échapper aux travaux qu’il y a partout au Canada pendant l’été, mais il y en a ici aussi!

La digue indique la direction des USA de l’autre côté du lac Ontario.

Au loin, la CN Tower et quelques buildings nous indiquent la direction de Toronto.

On continue de longer la côte aménagée en promenade.

Il faut s’enfoncer dans l’intérieur de l’archipel pour accéder à la geocache suivante. On s’approche des habitations, ce sont principalement des vieilles baraques de campagne/plage.

Toutes les îles sont reliées par des ponts et il y a des petits pontons pour les bateaux.

La population semble âgée vu le prix que doit coûter une habitation ici et la qualité de vie de l’endroit!

Il y a bien une aire de jeu pour les gosses mais elle est un peu déserte…

On dirait un ensemble de petits villages, il y a des rues avec des noms, un facteur et on a aussi vu une station de pompiers/ambulance. On a pas vu de police par contre!

Existerait-il un endroit au monde où il n’y a pas de vol et les gens sont sympa? Faut croire, puisqu’il y a un abris sur le bord d’un carrefour où il y a tout un tas de choses en état de marche dans lequel chacun peut se servir et partager. Il y a aussi des potagers et des arbres fruitiers sans enclos, mais les fruits/légumes ne sont pas volés par les habitants ou passants.

Au loin au bout d’un chemin (Ojibway Avenue) on peut voir Toronto.

Ce qui nous amène à un petit lookout avec deux bancs d’où la vue sur la ville est plutôt plaisante.

On retourne à l’opposé de l’île du côté USA où la vue est vraiment vide à l’horizon (bien qu’on puisse voir les chutes du Niagara par temps clair).
Vers midi, on se met à l’ombre pour transférer notre pique-nique de nos sacs à nos ventres. On a juste dû se pousser à un moment parce qu’on était en plein milieu d’un terrain de freesbie-golf et qu’on gênait un groupe de joueurs.
Après avoir mangé, les routes et chemins jusqu’à lors déserts commencent à s’animer de touristes. Faut dire qu’on s’approche du coeur des îles avec quelques attractions (parc pour enfant, plage nudiste, aire de jeux). Des enseignes de bouffe sont aussi présentent pour les insouciants qui oublieraient leurs pique-nique!
Il y a du monde et du bruit d’un coup mais il suffit de marcher 100m pour être tranquille.
En séloignant un peu, on trouve des plages de sable gardées par des lifeguards sexys avec beaucoup moins de touristes.

Une autre geocache nous emmène près d’un phare un peu isolé des chemins balisés.

Par contre toute la zone était remplie de fourmis rouges qui nous ont bouffé! (ça gratte encore!)

Un des hauts lieux touristiques est un ponton en « Y » d’où on a une bien belle vue! Un horizon vide, lisse et dégagé comme on en avait rarement vu depuis l’Australie!

Depuis 4 mois et demi qu’on est au Canada, on voit bien au loin dans la perspective des rues qui sont super longues mais c’est pas une vue dégagée du tout!

On continue vers l’Ouest, d’ici on voit toute la partie Ouest de Toronto et aussi les tours design de Mississauga!

On est pas seuls à observer la vue.

Après 6h de balade sur les îles on arrive tout au bout du côté Ouest, où il y a un aéroport. On se pose à moins de 200 mètres des pistes pour voir les gros avions atterrir! C’est impressionnant!

Le ferry arrive, il est temps de quitter ce petit bout de Canada où on retournera volontiers si on a besoin de faire une pause ou se relaxer! Putain comme on parle comme des vieux!

Non mais franchement avec une vue pareille! Il est difficile de ne pas vouloir y passer toutes ses journées!

Comme on a marché toute la journée avec le soleil à notre gauche, on a des gros coups de soleil sur la moitié du corps. Pas cool… Sur le trajet retour (moins de 10 min encore) on a pu observer un avion de très près.

L’arrivée au centre-ville de Toronto est presque violente. On est loin de la forêt verdoyante, c’est une forêt de béton qui nous accueille.

Et pour couronner le tout, en rentrant à l’appart une surprise nous attendait. Notre « coloc » nous annonce qu’il part en vacance à Vancouver pour 2 semaines et qu’il coupe internet (on lui avait filé $10 à notre arrivée en échange de son wifi).
C’est l’estocade finale de deux semaines de guerre froide entre colocs. Mais ça fera sûrement l’objet d’un prochain article parce qu’après tout, les galères en coloc font aussi parti du voyage.

Article rédigé à l’avance et publié dans la rue devant l’ancienne auberge dont on a encore le code wifi! héhé