Une dizaine de jours sans article… et pour cause, cela fait maintenant une semaine qu’on est rentré en France.

Je suis sorti de l’hôpital presque rétablis (à l’heure actuelle je suis encore sous antibio) le matin même de notre vol pour Singapour.
On a passé la nuit dans l’aéroport, cette fois-ci sur des banquettes confortables. On avait prévu de dormir dans une auberge, mais ce jour là avait lieu le Grand Prix de Singapour, alors la ville était complètement blindée.
La douane était sur le qui vive, ce qui fait qu’on a eu droit a une petite frayeur.
Alors qu’on passait la douane au passage « rien a déclarer », on me demande de passer mon sac au rayon-X et là, la douanière m’ordonne d’ouvrir mon sac en me demandant de si j’ai des armes ou pas? Heu… non.
Elle vide mon sac et arrive sur notre trousse de premier soins, elle la passe au rayon-X, et en sort notre outil multi-usage (avec pince, ciseaux, couteau, scie…). Là c’était un peu le bad parce qu’on avait complètement oublié ce truc dont on s’est très peu servis. Elle va chercher le chef des douanes qui vient voir l’objet et fini par me dire que c’est pas illégal et que j’peux me casser… ok!

Le vol Singapour-Paris a été plutôt agité, surtout au niveau de l’Asie du sud et de l’Afghanistan où on a eu droit à des turbulences assez impressionnantes. Le lendemain on verra aux infos qu’il y avait une tempête tropicale en Asie au moment où on passait… tout s’explique.

« Bienvenue à Paris CDG, la température extérieure est de 11°C, il est 6:35 du matin… blabla… »

Et voila… fini, de retour en France, à Lille, dans notre appart avec nos deux chats… et internet haut-débit. Les deux seuls choses qui nous manquaient en Australie pour nous sentir vraiment chez nous.

Après une semaine, on est pas encore remis du décalage horaire, on est déjà nostalgiques et on a du mal à se réadapter surtout à cause du climat gris et pluvieux du Nord.
Ca fait vraiment bizarre d’avoir un « chez sois » fixe, avec des clés et même une boite aux lettres. Notre style de vie australien n’était pas facile tout les jours, mais on était vraiment libres et la découverte était permanente.
De retour en France, on a l’impression que rien n’a changé, une année entière qui semble avoir passé en quelques heures, des souvenirs plein la tête et pourtant… c’est comme si on avait fait un rêve et qu’on se réveillaient un matin pour reprendre notre routine morne…
On a vécu avec rien pendant un an, on retrouve nos vieilles affaires qui nous semblent inutiles. Aujourd’hui, on vide nos tiroirs, nos armoires, donne nos fringues… et malgré ça il est difficile de retrouver la motivation en France… (peut-être qu’il est encore trop tôt?)

On est comme des animaux sauvages en captivité.

Peut être qu’ici rien n’a changé mais il faut croire que ce n’est pas le cas pour nous et une chose est sûre, on est pas prêt d’arrêter de voyager!