Après nos grippes « soignées » tant bien que mal grâce à des sirops, anti-douleurs et pastilles pour la gorge tous aussi inutiles les uns que les autres, on commence à bien connaître les pharmacies canadiennes.

Il est temps de percer ce mystère.

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 maqui  BEAUTÉ: Maquillage, soin du corps, parfum, crèmes, shampooing, déo…
 poste.jpg   POSTE: Timbres, colis, cartes postales, envoi/retrait de courrier…
 phar.jpg   SANTÉ: Médicaments, compléments alimentaires, hygiène, capotes…
 thune.jpg   CAISSES: Encaissement, jeux à gratter, magazines, chewing-gums…
 chips.jpg   SUPERETTE: Chips, Coca, pizza, cacahuètes, boites de conserve, bouffe pour animaux, bonbons, cartes de voeux, gadgets éléctroniques…

 

De Québec City à Edmonton, elles sont toutes construites sur à peu près le même modèle… à savoir: faire passer le patient client par le plus grand nombre de rayons possible.

Le coin pharmacie (oui, sur la façade c’est une pharmacie mais en fait c’est juste dans un petit coin) est habilement situé tout au fond du bâtiment. Le système est bien rodé. Une fois que le patient est attiré dans la pharmacie, il faut tout mettre en oeuvre pour qu’il ne ressorte pas seulement avec des médicaments mais qu’il en profite pour acheter des tas de choses dont il n’avait pas besoin!

C’est ainsi qu’en venant chercher des aspirines, on se retrouve bien malgré nous les bras chargés de chips, pâtes, ou bouteilles de lait.

À Edmonton on a vu encore plus vicieux, avec une « pharmacie » sur deux étages. Le coin pharmacie étant évidemment au fond à l’étage!

Les petits vieux qui viennent chercher leur crème pour l’arthrose doivent se taper tout le chemin dans la « pharmacie » en passant par le coin maquillage, le coin junk-food et ensuite repasser par le coin junk-food pour aller aux caisses et enfin ressortir!

Le coin pharmacie dispose souvent d’un petit box isolé dans lequel on peut rencontrer un pharmacien qui vous fera une petite consultation express (sans rendez-vous) pour pouvoir vous vendre plein de médicaments sans même avoir d’ordonnance! Merveilleux!

On remarque aussi la présence de bureaux de Poste. Là encore c’est un bon moyen de tenter le client en le faisant passer par le plus de rayons possible quand il vient chercher un colis.

Bref, au final on passe plus de temps à aller à la « pharmacie » pour acheter des chips, un magazine ou poster une lettre que pour acheter des médicaments!