Cascais, c’est une petite ville à une trentaine de kilomètre à l’Ouest de Lisbonne où il fait bon vivre. Non seulement le climat est plus doux grâce à l’air océanique, mais on peut profiter de ses plages, ses falaises escarpées, ses phares typiques, ses sardines fraîches et son réseau de pistes cyclable en bord d’océan pour faire les vrais touristes !

Après un passage en ville on se rend compte qu’aussi charmante soit la ville, elle ressemble à bien d’autres villes balnéaires des coins méditerranées. On décide de s’éloigner du centre et d’explorer la côte.

De Cascais à Cabo da Roca
De Cascais à Cabo da Roca
De Cascais à Cabo da Roca

Arrivés à destination, on a d’abord arpenté les chemins abrupts qui longent les falaises de la ville et permettent d’accéder à des petites criques. On y croise quelques amateurs de randonnée et de snorkeling ! 

De Cascais à Cabo da Roca
De Cascais à Cabo da Roca
De Cascais à Cabo da Roca

C’est assez casse-gueule donc il faut éviter d’y aller en tong (comme moi). On aperçoit aussi la Boca de Inferno (ou bouche de l’enfer), un gros gouffre dans lequel l’eau de mer se fracasse avec violence.

De Cascais à Cabo da Roca

On monte ensuite sur nos vélos pour découvrir la côte d’Estoril qui longe l’Atlantique. C’est une côté plus sauvage, avec de nombreuses plages où les amateurs de sports aiment se retrouver pour faire du surf, du kitesurf ou de la planche à voile vu que c’est très venteux.

De Cascais à Cabo da Roca

Le vent est un peu moins cool quand on est à vélo mais ça rafraîchit ! C’est aussi l’occasion de voir des phares de plus près, des ruines de forts du 17ème siècle, des fossiles incrustés dans les roches et des dunes gigantesques.

De Cascais à Cabo da Roca

Faire du vélo sous cette chaleur, ça creuse. Il y a bien des restaurants chics à espacement régulier en bordure de côte mais en bons backpackers on avait évidemment prévu le coup en emportant des provisions. Difficile de trouver un endroit à l’ombre, on s’installe donc à l’abri du vent et du soleil derrière une ancienne construction de pêcheur. L’endroit est parfait pour un pique-nique. On reçoit même de temps en temps quelques fines gouttes d’eau éjéctées par les vagues qui se fracassent non loin de nous.

De Cascais à Cabo da Roca
De Cascais à Cabo da Roca

Guincho un sentier de randonnée à été aménagé au milieu des dunes. C’est plutôt insolite et on peut même y croiser des serpents si on est chanceux!

De Cascais à Cabo da Roca

Avec le vent, la nature reprend ses droits, les dunes débordent parfois sur les routes, ce qui rend nos virées à vélo un peu plus compliqué. Pour nous ça va encore mais on dépassera plusieurs voitures embourbées.

Photo floue rattrapée comme on a pu.

Photo floue rattrapée comme on a pu.

Quelques kilomètres plus loin alors qu’on roulait en bordure de l’océan, un soucis mécanique survient : Seth a forcé un peu sur la chaîne alors qu’il roulait faisait des aller-retour dans tous les sens sur des roches et un morceau du plateau arrière s’est complètement tordu. C’est le moment de sortir la maigre trousse à outils qu’on a emporté. Après quelques minutes de réparations hasardeuses à l’aide d’une pince et de coups de cailloux, on a pu redonner au plateau une forme à peu près normale et reprendre la route.

De Cascais à Cabo da Roca

Direction Cabo da Roca ! C’est la pointe la plus à l’Ouest du Continent Européen. Un poète portugais du 16ème siècle décrivait ce lieu comme « L’endroit où la terre s’arrête et où la mer commence ». Le gars s’est pas foulé… Ici les falaises font plus de 100 mètres de haut, l’océan est bleu clair, la végétation est surprenante (pour supporter le sel, la chaleur et le vent) et les touristes sont nombreux. 

De Cascais à Cabo da Roca

Ça ressemble un peu aux falaises d’Etretat. Les plus courageux peuvent marcher sur les crêtes des falaises mais il y a régulièrement des accidents mortels. On explore ce lieu le sourire aux lèvres, malgré les plantes piquantes et le vent fort parce que la vue est grandiose.

De Cascais à Cabo da Roca

Un grand monument surmonté d’une croix domine la côte. C’est ici que le point de vue sur l’océan est le plus impressionnant. Le bleu de la mer est halluciant. Après avoir passé plusieurs minutes hypnotisés par la beauté du paysage on s’installe un peu à l’écart des touristes et on remarque un « spectacle » un peu étrange. La plupart des personnes qui arrivent ici sortent du bus, s’installent dos au parapet, prennent un selfie (ou se font prendre en photos), regardent leur cliché et s’en vont. On est loin d’une réelle étude psycho-sociologique mais on a été étonnés du grand nombre de personnes qui, en gros, venaient pour se mettre dos à ce qu’il y avait à voir et ne pouvaient pas résister à l’envie de faire une photo d’eux-même plutôt que du spectacle.

De Cascais à Cabo da Roca

Pour notre part, nous irons marcher sur les pentes escarpées de la côte pendant une bonne partie de l’après-midi.

De Cascais à Cabo da Roca

Sur le chemin du retour vers Cascais, on prend le temps d’observer le soleil se coucher sur l’océan. Ce spectacle naturel a été suivi d’un lever de pleine lune un peu surréaliste. Nous voilà plongés dans un paysage martien. On en a pris plein les mirettes.

De Cascais à Cabo da Roca
De Cascais à Cabo da Roca

De retour en périphérie de Cascais, et après avoir été admirer une dernière fois l’océan, on trouve une petite forêt de pins en bordure de route pour planter notre tente. Nous sommes sur une petite parcelle de forêt, à quelques pas de la côte, entourés par des habitations, on espère ne pas être dérangés, même si on voit qu’il y a du passage dans le coin, en tout cas on ne semble gêner personne ici. Notre sommeil sera bercé par les craquements des pommes de pins qui s’ouvrent sous l’effet de la chaleur.

De Cascais à Cabo da Roca
De Cascais à Cabo da Roca

Cette nuit là, seul les moustiques viendront nous déranger démanger, ouf!