Budapest est la ville la plus éloignée géographiquement de notre point de départ et la plus à l’Est de notre road trip.
On a parcouru environ 1700 kilomètres.
On se gare dans le parking couvert de l’hôtel Sofitel.
On est obligés de passer par le hall d’entrée et la réception pour sortir… Quand on voit nos gueules dans le miroir de l’ascenseur on comprend qu’on va pas passer inaperçu. On à les cheveux et le visage tout gras, on est en short/T-shirt/tong. Backpackers quoi! Tous les clients nous regardent bizarrement, on dit bonjour « naturellement » au concierge qui nous regarde dégoûté et on se casse rapidement.
La ville est séparée en deux parties, une de chaque côté du Danube. Avant c’était deux villes « Buda » et « Pest » qui ont fusioné pour faire la capitale: Budapest.
On commence par la rive ouest, l’ancien Buda. Lise à du Lady Gaga en tête et commence à chanter « Judas » en remplacant les paroles du refrain et de l’intro par « Buda » .
♪ Hohooohooo ♫
♫ I’m in love with Budapest Budapest ♪
♪ Budaaaaa, Budaaahaaa Gagaaaa ♫
Ecoutez la chanson, ça le fait trop!
On aura la chanson en tête pendant toute la visite de la ville!
On commence par traverser le Széchenyi Lánchíd ou pont des chaînes Széchenyi.
Au bout du pont il y a un tunnel qui ressemble à un monstre mangeur de voitures qui passe sous le palais royal.
On veut monter au Palais royal mais en chemin Lise se sent mal, on a pas prit de petit dej’ et on a rien a bouffer. Il est 8h, on se met à la recherche du marché couvert de Budapest. Tant pis on verra pas le palais mais on se dit qu’on a déjà assez vu de châteaux.
On se cotise pour acheter une baraque en ruine à Buda?
Il faut retraverser le Danube, c’est long (près de deux kilometres entre deux ponts), il n’y a pas grand chose à voir.
On passe le Pont de la liberté, il porte bien son nom, juste au bout se trouve enfin le marché central.
Il y a du « paprika » partout, ce sont des sortes de poivrons séchés (ou pas) dont les Hongrois raffolent.
Lise se prend un « rète » (gâteau aux fruits) à la cerise bien fondant.
On s’enfonce un peu dans le centre ville de l’ancien « Pest ». C’est plus animé ici.
On s’arrête au rayon pâté d’un supermarché pour se ravitailler.
On ne comprend rien aux étiquettes, on choisit au hasard en espérant que ce soit bien du paté pour humain.
On quitte la ville, sans trop avoir accroché… et un peu déçus sans trop savoir pourquoi.
A partir de maintenant on entame déjà la route de retour.
Toujours en écoutant la radio de chaque pays.
Des fois on tombe sur des perles…