Le jour se lève sur Katmandou. Nous montons sur les toits de notre chambre d’hôte pour observer la ville qui s’éveille et pour prendre notre petit dèj qui consiste en un paquet de gâteau à la noix de coco.
Les animaux sont matinaux, on entend les chiens errants aboyer dès l’aube. Les humains sortent le bout de leur nez. On les voit faire des rituels étranges : faire des tas de riz en les posant sur les balcon en parpaing, tremper les doigts dans des petits bols d’eau en faisant après des mouvements rapides dans tous les sens avec les mains.
On regardait tranquillement la ville prendre des couleurs dorées quand Seth a été pris de démangeaisons…
Il avait des plaques rouges partout sur le dos. On rentre dans notre chambre pour regarder ça de plus près et on découvre vite la cause de nos soucis : des bedbugs (puces de lit) se promènent tranquillement sous nos draps, pleines de sang dégusté pendant notre sommeil.
Du coup, hors de question de rester une nuit de plus dans cette maison d’hôte. Les matelas sont en paille et complètement ouvert, les puces de lits peuvent donc y vivre tranquillement. On inspecte et on nettoie minutieusement toutes nos fringues et nos sacs pour être surs de ne pas trimbaler les bedbugs avec nous et on part à la recherche d’une autre maison d’hôte.
Sur la route on se fait accoster par quelques locaux qui cherchent à nous vendre leurs service de guide de montagne. Ça aurait pu nous intéresser vu qu’on compte partir dans la région de Pokhara faire des petits treks mais on ne se sent pas trop en confiance. Il y a des milliers d’agences de guide de montagnes dans la capitale népalaise et il est difficile de savoir sur qui on peut vraiment compter. Les arnaques et guides incompétents sont nombreux.
Quelques minutes plus tard on trouve une chambre d’hôte moins crado pour environ 5€ (avec douche chaude toute la journée ou plutôt douche tiedasse. Le luxe total !). Les proprios sont sympas, on a bien inspecté les lits et il n’y a pas l’air d’avoir de bedbugs à l’horizon ! Il font même un resto au rez-de chaussée qui sert de bonnes spécialités. On a hâte de tester le fromage de Yak !
On peut enfin repartir en exploration en ville. Cette fois-ci on se dirige (un peu au hasard) vers le quartier de Samakushi. Il est peu touristique et on espère y découvrir une autre facette de Katmandou.
Pour y parvenir, nous devons nous faufiler entre les scooters, les petits taxis nerveux, les vélos rouillés et les mini-bus blindés. C’est l’heure de pointe, on a du mal à respirer dans la pollution ambiante.
En s’éloignant du centre on arrive rapidement dans des ruelles très tranquilles. Rien à voir avec Thamel, le centre-ville touristique de Katmandou hyperactif !
La spiritualité est très présente à Samakushi. Les quelques locaux que l’on croise font d’étranges rituels, les murs sont recouverts d’images bouddhistes ou hindous. On nous sourit à chaque rencontre avec un regard curieux. Les rues sont pleines d’escaliers et de « passages secrets » !
On croise des agriculteurs qui vendent le fruit de leur récolte sur un bord de route. En face d’eux quelques cuisiniers de rue préparent des plats épicés avec les produits frais.
Arrivés en haut du quartier, la vue est sublime et dégagée. On aperçoit même le temple Swayambhunath visité quelques jours auparavant!
Nous redescendons vers le centre de la ville tranquillement et retrouvons peu à peu le chaos de Katmandou.
Déjà la jour se couche. L’air est glacial en cette nuit d’hiver. Nous nous endormirons en pull et en bonnet après avoir dégusté des momos vapeur sauce curry.
Ah les bedbugs, la vraie terreur des voyageurs ! Perso, je n’y ai jamais été confronté mais j’imagine que cela doit être bien douloureux.
Sinon, la vue sur Katmandou a l’air sublime !
Heureusement elles ne nous ont pas suivi en voyage ! Mais on a été beaucoup plus méticuleux en inspectant les chambres d’hotel après.
Vous vous en êtes sortis avec vos bed bugs ? Si oui vous avez eu de la chance, car ça se transporte très facilement dans les sacs même après inspection. Il faut généralement tout traiter et laver
sinon risque de transporter des oeufs …
J’en ai déjà eu à Sydney et c’était l’enfer 😀
Oui, on a tout laver et tout réinspecté à la loupe. On est bien content qu’elles ne nous aient pas suivies !
Malgré les bedbugs et le froid, vous me donnez envie de partir découvrir le Népal ! J’espère que vous trouverez vite une solution pour pouvoir grimper sur l’Himalaya
On adore vraiment le Népal, et des bedbugs il y en a partout dans le monde !